mercredi 24 décembre 2008

FESTIVALE DE CANNES


LE POINT FAIBLE DES PUDUC…
(vu par le Bourgmestre)
Partie 3


Éclairée par une bougie, la pénombre dévoile lentement un joli pied puis une jambe fléchit, parfaite et interminable. Une autre jambe dépasse du lit et donne le ton à un corps endormi aux formes féminines irréprochables. Epuisée par les multiples acrobaties effectuées pour son homme, Casandra est dans un état de sommeil profond et réparateur. Juste à côté d’elle, en sueur et prenant avec sa très petite taille toute la place sur le coussin, le fortuné POLO. Nu comme un ver, bras et jambes écartés, il fixe le plafond avec le regard hagard de l’amour. D’un seul coup, le mousse se reprend et se lève avec vélocité. Debout sur le lit avec les yeux sortis de leurs orbites, il regarde en tremblant et avec dévotion le sublime corps, objet de son culte. Après avoir contemplé la belle, POLO la couvre de baisers et n’en pouvant plus la rogne entièrement. Casandra se réveille et lui prend tendrement la tête des deux mains pour l’embrasser. Excité comme un baudet, POLO lèche avec sa langue démesurée et baveuse la jolie petite frimousse de sa compagne. Les deux amants entrent dans une relation difficile à expliquer sans choquer certains d’entre nous…


Dix minutes plus tard, on ne sait pas comment, mais le petit homme se trouve propulsé dans les airs et termine sa chute contre le mur puis sur le sol de la pièce. POLO se lève très difficilement et peine pour remonter sur le lit. Casandra décide donc d’aider le mousse en se mettant dans une position tentatrice et envoie un clin d’œil coquin présageant des moments inoubliables.

Pris de convulsions, POLO se raidit dans d’atroces souffrances et… s’évanouit. Lui, il commence à nous énerver !
Beaucoup plus tard, la communauté des femmes attend patiemment sur le côté les commentaires et directives que je dois donner à leurs braves. Jusque-là réticents, ces derniers me somment de répondre. Je trifouille maladroitement mes fiches et vais gagner un temps précieux en éliminant les passages que le groupe connait déjà. Ils ne vont pas être déçus…


(ça commence à craindre... )
-La planète où nous sommes actuellement se trouve tout près de celle des méchants « DAARKHNOR ». Leur détermination à vouloir nous anéantir les a poussés à déplacer leur propre étoile à travers l’espace afin de mieux nous conquérir. Derrière cet astre affreux et en orbite, se cache le vil « CRADOKSS », à l’intérieur même de son hideux château. Ils savent tout, presque tout…

Les PUDUC s’assoient les uns après les autres, c’est déjà cela de gagné. Je continue donc…
-Ce site chaleureux et accueillant a été créé de toutes pièces, comme le vaisseau «Enterprise ». Tout cela afin de ne pas vous choquer à votre arrivée et bien sûr, votre séjour parmi nous. Une poignée de gentils « GARDIAANS » a été sélectionnée pour supporter des modifications génétiques afin de correspondre aux critères des habitants de votre ville, Bergues. Le plus compliqué pour nous est de devoir supporter les souvenirs d’un autre, sauf Casandra, produite entièrement en laboratoire et… entre nous, et ça c’est, mon côté humain, quel joli brin de fille, n’est ce pas ?

Vos femmes, ne craignez rien, sont comme Casandra, sorties tout droit de votre esprit… alors messieurs, ne ménagez surtout pas vos dames !

samedi 22 novembre 2008

les PUDUC contre DRACULA

Chapitre final
Un rugissement terrible s’échappe alors de la cavité buccale de Tonton franck dont le faciès, d’un rouge vif, vire à l’écarlate sous l’effet de la colère et de la frustration.

_Oh là, ça vas chauffer, va y avoir du dégât. Commente Nountch avant de se prendre une méchante claque de la part de Kraspek.

Puis, bandant ses muscles à l’extrême, Tonton se dresse sur ses membres inferieurs et fait littéralement exploser les chaines qui l’entravaient. Le serviteur géant essai alors d’empoigner Tonton mais ce dernier, plus rapide, lui décoche un phénoménale uppercut au menton qui l’envoi valser par-dessus la table.

Ensuite et devant le Conte DRACULAGERFELD complètement pantois devant ce retournement de situation, Franck le guerrier cramoisi nous délivre hâtivement.
Et là, avant que le vampire reprenne ses esprits nous nous regroupons avant de passer à l’offensive.

_Vous ne vous en sortirez pas si facilement une fois. Nous invective le suceur de sang.

Puis il lâche ses deux abominables chiens qui bondissent vers nous tous crocs dehors.
Le premiers d’entre nous à réagir est Bruno, qui vif comme l’éclair se saisit d’une bouteille de Tigrant et d’un chandelier pour se transformer en cracheur de feu. Le lance-flamme humain qu’il est maintenant, intercepte en plein vol l’un des deux molosses qui bondissait sur lui. La bête incendiée loupe alors sa cible et fini carbonisée contre un mur.

La seconde monstruosité se jette sur L’valet qui l’évite aisément grâce à sa maitrise parfaite des techniques d’esquive, il en profite pour lui assener un violent coup de pied retourné dans l’arrière train, façon Chuck Norris. David, un couteau à pain entre les dents saisis l’occasion pour attraper l’immonde bestiole par les pattes arrières et l’emporte sous la table ou nous les perdons de vues.
C’est à ce moment précis que KRASPEK refait surface de derrière l’imposante table. Les yeux injectés de sang il replace sa mâchoire et déclare.

_Pauvres fous, mon maitre vous sucera jusqu’à la dernière goutte, c’est votre destin!

Sur ce, il se métamorphose en un terrifiant loup-garou. Il fracasse ensuite la table d’un violent coup de poing et se met en marche d’un pas déterminé.

Nountch, musicien accompli, qui avait remarqué sur l’un des murs une belle guitare acoustique se précipite et décroche l’instrument. Il entame alors une de ses célèbres compositions dans le l’espoir d’amadouer l’abomination. Mais, malheureusement le monstre ne semble pas sensible à cette………… »Musique « et se prenant la tête à deux mains supplie.

-Pitié arrêtez le, ce n’est pas humain de jouer comme ça ! (Eh oui, pour ceux qui en douteraient, un loup-garou ça parle. C’est pas comme dans les films d’horreurs américains, où ils font que faire grrrrrrrrrr. De toute façon ils y connaissent rien les américains.)

Profitant du trouble passager du lycanthrope, Jean-Chris improvise en se déchaussant et se jette les deux pieds en avant sur le museau du monstre pour l’étourdir avec les émanations toxiques de ses chaussettes. Ce dernier reçoit notre compagnon en plein dans les naseaux. Il chancelle mais ne s’écroule pas malgré le choc et l’odeur de remugle qui se dégage des pieds de Jean-Chris le voltigeur.
Pendant ce temps, L’Valet, un long plateau en argent sous le bras, gravit l’escalier à toute vitesse, passant à coté du Vampire toujours sans réaction. Arrivé en haut il pose le plateau sur la rampe et bondit dessus.
L’affreux Vatlavélcusspècedekraspek toujours incommodé par le jeu de guitare de Nountch combiné à l’attaque puante de Jean-Chris ne voit pas venir L’Valet qui, tel le Surfeur d’argent, glisse le long de la rampe de l’escalier monumentale.
Prenant de la vitesse, grâce entre autre à quelques pets retentissants, le Surfeur arrive en bout de rampe et prend son envol. Puis, juste avant l’impact L’valet saute de son surf improvisé et laisse celui-ci percuter violemment la face bestiale du monstre. (Qu’est-ce qu’il prend dans la gueule quand même le Kraspek). Notre homme volant atterrit ensuite en douceur et sous les applaudissements de Schany, en faisant une jolie cabriole.

Le plateau d’argent encastré dans la gueule du monstre lui a pulvérisé la pluparts des dents. La bête mortellement blessée titube fortement agitant l’air de ses griffes meurtrières, lorsqu’elle est saisie vigoureusement puis soulevée à bout de bras par nul autre que Tonton Franck le Preux.
Il s’adresse alors au maitre de la créature qui semble à cet instant paralysé et déclare.

-Faut pas faire chier les PUDUC, conard !

Puis, il achève le monstre en lui brisant les reins sur son genou. La dépouille édentée est ensuite jeté négligemment aux pieds de son maitre.
Le Conte sort alors de sa torpeur et déclare.

_Je suis le conte DRACULAGERFELD une fois, je veux mon permis moto et pour cela je dois vous sucer alors rien ne pourra m’arrêter !

Sur ce, il se met à se tortiller avec frénésie en nous tirant la langue. Perplexe, nous ne comprenons pas tout de suite le sens de cette danse grotesque quand, nous voyons apparaître lentement dans son dos deux imposantes ailes de chauve-souris.
N’attendant pas la fin de la transformation, je décroche de ma veste deux badges choisis précisément et les lance comme des shurikens dans les yeux de notre ennemi.

En plein dans le mille. Le vampire se retrouve avec Mireille Matthieu et Benoit Seize planté dans les yeux et ceci à travers ses lunettes noir, s’il vous plait.
L’effet de ces projectiles sacrées et immédiat et se révèle aussi efficace que l’eau bénite sur ce rejeton de l’enfer.

_Aaaaaaahhhhh ! Ça brule une fois. Hurle de douleur DRACULAGERFELD.

Je fais ensuite un clin d’œil à schany, qui trépigne d’impatience et lui dit.

_Vas-y copain fait toi plaisir !

Schany l’ange noir attrape alors les poignets du conte et applique avec précision, selon une technique connue seule des PUDUC, ses doigts sur des points névralgiques. Le résultat est immédiat et un gargouillis caverneux se produit au niveau de l’abdomen du conte qui, pris de spasmes se met à déféquer abondamment dans son pantalon, comme atteint d’une sorte de gastro foudroyante.
Satisfait, Schany relâche ensuite son étreinte se retourne vers nous, nous gratifie d’un clin d’œil et lâche un gaz sous le nez de DRACULAGERFELD. La créature des ténèbres complètement ruinée tente alors de prendre la fuite en s’envolant maladroitement. Mais s’est sans compter sur le Buveux qui, sans pitié l’incendie avec un jet de flamme terrible.

Voila, c’est ainsi que fini la carrière de L’infortuné vampire qui a osé s’attaquer au célèbres PUDUC.
Quelques minutes plus tard, David réapparait de dessous les décombres de la table, se racle la gorge, crache une touffe de poils et déclare.

_Ça vaut pas un bon bocal de rollmops.

Enfin, Nountch qui avait toujours sa guitare, décide, pour fêter notre victoire, d’entamer le célèbre morceau d’AC/DC « highway to hell », ce qui donne lieu à un POGO d’enfer, bien sur.

FIN

vendredi 7 novembre 2008

FESTIVAL DE CANNES

LE POINT FAIBLE DES PUDUC... Acte 7
(vu par le Bourgmestre)


Parti 2


Immobile dans son coin, le méfiant L’VALET conserve sa légendaire mine patibulaire et reste en garde, les muscles bandés à l’extrême. Sa femme s’approche avec un petit signe négatif de la tête puis s’arrête à un mètre de lui. Atteint du syndrome du chat, L’VALET gonfle la poitrine pour l’impressionner. Les yeux dans les yeux et dans un calme olympien, STEPH lui rétorque qu’heureusement, le ridicule ne tue pas. À cet instant, il se relâche puis s’écroule en pleurant à ses pieds. Tenue aux deux chevilles par ce qui est supposé être son homme, elle demande qu’il se relève et se tienne correctement… ce qu’il fait. S’il n’avait pas été constipé, je pense qu’il aurait déféqué dans son froc.
Wouai, bon, aller... passons...


MICHELE, la femme de Maître LARRY ne bouge pas d’un pouce et observe son homme avec une certaine intrigue. Maître LARRY, quant à lui, reste impassible… Soudain, MICHELE se rapproche du chevalier en fronçant les sourcils. Ce dernier riposte en se reposant sur une technique ancestrale, il tourne le dos, s’accroupit et rentre dans une profonde méditation. N’en pouvant plus d’attendre, elle lui ordonne de se relever et de faire face à ses obligations. Après 17 secondes d’une intense concentration, Maître LARRY fait un incroyable bond de 30 cm aux yeux et à la vue de tous. Un silence de mort vient étouffer ce qui était jusque-là un bruyant endroit. Mais que va-t-il se passer ?


Avec assurance, le Chevalier fait face à une MICHELE désappointée. Pourquoi se mettent-ils à chercher quelque chose, on ne sait pas, on attend donc… Après avoir trouvé une petite table et s’être mis en face à face, ils entament un rude, mais puissant bras de fer. La bataille acharnée durera une heure, et soulagement, Maître LARRY gagnera une tendinite au bras droit mais surtout le tournoi. En tant que spectateur et d’après mes fiches, MICHELE aurait certainement gagnée si elle n’avait pas été gauchère. Mauvaise perdante, MICHELE donnera un violent coup de pied dans la table puis se ravisera rapidement en faisant les yeux doux à son homme. Ils s’embrasseront longuement puis s’en attendre s’éclipseront main dans la main en sautillant.


Un sourire plutôt généreux marque le visage ébloui de BRUNO, à la vue de sa jolie compagne. Il ne tient plus en place le bougre et c’est excité comme jamais, qu’il se jette dans les bras de la charmante jeune femme. On ne sait pas comment, mais le joli cœur offre à sa dulcinée… des fleurs ? Subjuguée par l’attention portée à sa personne, la ravissante demoiselle s’effondre de son long sur le sol. Occasion unique, BRUNO ne lâche pas l’affaire et enlève rapidement ses vêtements en bramant, puis l’accompagne sur le dur plancher. Ne faisant plus qu’un, les deux corps dénudés roulent boules dans tous les sens, jusqu’à ce que TONTON s’en mêle.

Braillant plus que de raison, le leader du groupe s’empare des deux tourtereaux, qui ne s’aperçoivent de rien, et les expédient directement dans le vaisseau.



Depuis l’arrivée de sa femme, JEAN-CHRIS semble avoir perdu ses moyens et reste figé en tremblant. Le Chevalier a du mal à gérer des déglutitions spontanées venant perturber sa mythique fierté. Sa femme le prend tendrement dans ses bras pour le soulager, mais rien n’y fait et des petites bulles commencent à se former dans la bave entourant sa mâchoire d’acier. Avec douceur, sa femme lui caresse le crâne puis murmure une phrase à son oreille. Miracle, le héros reprend des forces instantanément. Il soulève vivement son épouse du sol et la maintient ainsi dans ses bras vigoureux puis part dans l’état en courant vers ce qui sera un nid d’amour.



Parti un peu plus tôt, le couple formé par Casandra et POLO reste un mystère…












vendredi 31 octobre 2008

FESTIVAL DE CANNES

LE POINT FAIBLE DES PUDUC… Acte 7
(vu par le Bourgmestre)

Partie 1

On entend toujours parler des PUDUC, mais rarement de leurs femmes et pourtant elles jouent un rôle primordial. L’éducation de la descendance, l’entretien du foyer, infirmières à leurs heures, porte-paroles, bénévoles dans diverses associations caritatives, etc., mais leurs plus grands rôles « Femmes de PUDUC » !

Dans le hangar, les Chevaliers attendent avec lassitude la suite qui arrive sous la forme de trois représentants. Au centre, il y a un homme corpulent dont la fonction est celle de Bourgmestre, cette personne, c’est moi, accompagnée de mes deux adjoints. Les PUDUC sont toujours dans une positon de combat que je comprends tout à fait. Ils ne répondent pas à mes salutations de bienvenue et nous obliges à stopper net, la fatigue s’en doute. L’un d’eux sort du rang, son visage est orange et ses yeux sortent de leurs orbites, il me fait peur. Mes fiches me rappellent comment se nomme ce guerrier étrange, et je l’appelle donc par son nom, « TONTON ». Ce qui a pour effet de l’énerver. Il retire le morceau de tissu qui lui sert à cacher ses attributs mâles extrêmement développés et se retourne en se penchant en avant. Je ne comprends pas le pourquoi de l’offrande…

Ah non, ce ne sont pas les fesses de TONTON, ça !


AAAAH, là oui, allez continuons....

Soudain, ses fesses se mettent à trembler et un pet des plus banals en sort timidement. Là s’en est trop, le combattant m’injurie avec des propos obscènes et rabaissants. Leurs refus d’entendre mes éclaircissements sont catégoriques, et sans appel, moi, j’aurais dû mieux lire mes fiches…

Les PUDUC patientent en position de combats sans deviner ce qui va suivre… le point faible du groupe. Dix minutes s’écoulent et l’arrivée de leurs femmes dans le hangar a pour portée de les déstabiliser à un tel point que le contrecoup est insurmontable. Moi et mes adjoints sommes les spectateurs d’une scène dramaturgique unique, si j’avais su, j’aurais pris mon caméscope…

Tendu jusque-là, le groupe se relâche… En chef de meute, TONTON réagit comme tel, ne pas pleurer. Il marche vers NATHALIE avec les deux bras tendus et collés contre lui, seules ses jambes bougent puis arrivé près d’elle ses yeux se gorge de larmes. TONTON se détourne de NATH et s’en va pleurer plus loin, je l’entends rugir d’ici. L’atmosphère ambiante et recouverte d’une fine couche de pathétisme. Trop occupé à se laver les mains, NOUNTCH arrive en retard pour saluer sa femme, qu’il étreint et embrasse. Défouloir oblige, NOUNTCH entame un monologue constructif sur l’aventure. Conquise, PHANY s’assoit pour écouter. Deux heures plus tard et sans la moindre fatigue, NOUNTCH termine son histoire. Courbaturée par sa positon, PHANY se lève et enfin ils s’entrelacent puis s’embrassent en pleurant. Déboussolé, SHANY marche lentement en direction de sa compagne avec une petite larme isolée et naissante au coin de l’œil. En perte de repères, il demande où « elle » est… Elle montre une porte et répond qu’ »elle » est derrière.



SHANY quitte le site en courant et s’engouffre dans ladite pièce. Toute l’attention de l’assemblée reste figée sur cette issue d’où un bruit sourd s’échappe. La massive porte s’ouvre lentement... laissant apparaître et chevauchant son bolide d’une main, SHANY le chevalier des temps modernes. La jubilation se grave sur son visage, malgré les difficultés pour le voir dû aux cabrioles qu’il entame avec frénésie. Sa compagne est ravie, car ce soir elle le sait, ça va être sa fête…