mercredi 2 mars 2011

Sale temps pour les PUDUC

Chapitre 1 : un café chez Tonton.

Je raccroche le téléphone après avoir passé un long moment à discuter avec mon ami LOLO, au sujet d’une nouvelle technique de méditation qu’il est en train d’expérimenter en ce moment quand mon portable sonne de nouveau.
C’est L’valet qui décolle de chez lui et veut savoir si ça me dit d’aller boire un café chez Tonton Franck, cet après-midi.
_Ok pour moi, je serai prêt dans 5 minutes.
_Parfait j’arrive.
45 minutes plus tard, il est devant ma porte. Je lui fais alors remarquer qu’il à battu son record pour parcourir les 2km qui séparent son domicile du mien.
Il lève alors un sourcil et déclare laconiquement.
_ Normal j’suis passé par l’autoroute !
Nous prenons ensuite la route pour le domicile de notre chère Tonton.
2h15 plus tard, à bord de la « Niou-Bitteul », (forcément c’est L’valet qui conduit), nous arrivons enfin à destination.
_Vous êtes en avances, papa est dans son atelier avec Schany et Bruno, nous indique Benji le fils du maitre des lieux.
_J’ai pris un raccourci, explique L’valet d’un air satisfait, puis demande.
_Y’a du café ?
Au fond du jardin ce trouve le domaine réservé de notre hôte. Son atelier, son donjon, son entre, tel son les qualificatifs pour désigner l’endroit mythique ou notre Tonton Franck invente toutes sortes d’appareils et autres machines en tous genres. La dernière en date étant une machine à coudre révolutionnaire entièrement fabriquée en inox avec un moteur hybride couplé à des bombonnes de NOS (comme les voitures dans « fast and furious).
Pendant que mon compère L’valet sirote son Café, je vais voir ce qui se passe au fond du jardin. Pour cela je dois bien évidement éviter les nombreux pièges implantés dans le terrain par Nathalie et destinés aux éventuels curieux.
En effet, mis à part les mines anti-personnelles, les fosses garnies de pieux acérés, les pièges à loups et à ours, notre très chère Nath, a décoré son jardin de nombreuses fleurs aussi belles que mortelles ainsi que de quelques exemplaires de plantes carnivores d’une extrêmes dangerosité. J’ai même oui dire qu’une série de cambriolage avaient eu lieu, il y a quelques mois, dans le secteur et qu’elle s’était soudainement interrompue le lendemain ou Nath avait planté un nouveau massif.
Au travers de la porte blindée de l’atelier, je perçois un sacré remue-ménage. Je tambourine alors pour me signaler.
Le bruit cesse alors et la porte s’ouvre. C’est Schany l’ange noire qui m’accueille chaleureusement.
_ Entre, mon copain, viens voir ça !

A suivre.