vendredi 18 avril 2008
Cé CHé MOi
Sur un radeau de fortune, un jour de tempête et alors que ma vie ne tenait qu'à un fil... perdu au milieu de l'océan... j'aperçu une presqu'îles. Les mains mouâtes, le visage en sang, tiraillé par la faim et la soif, mon envie de vivre fut la plus forte. Je quittais donc mon fragile esquif avec un dangereux plongeon, dans des eaux infestés de prédateurs, à l'estomac aussi vide que le miens. Comment, je ne sais pas, mais 30 mn plus tard et avec l'aide de la chance mon corps était bel et bien étalé de tout son long sur cette plage de sable. Je ne sais pas pourquoi, mais ce jour là, mon corps était plus fort que la mort. Avec la force de l'espoir et d'un bond, je me retrouvais debout sur mes frêles guitares. Je m'attardais à regarder ce qui me semblais être un endroit plus qu'hostile et la vision d'un avenir incertain me fît perdre toutes illusions et envie de vivre... je m'évanouie. Plus tard, je me réveillais en restant immobile et en gardant les yeux clos. Des rires étouffés, une odeur de viande grillé, j'en déduisais que des autochtones m'avaient sauvé, à moins que... je soit leurs souper. J'entrouvrais légerement les yeux sur un camp... un ange... serais-je mort ?A ce moment un autochtone se tourna puis se dirigea en se déplaçant d'une façons bizarre vers moi. Il me tendit la main et me parla dans dialècte incompréhensible pour moi à l'époque... " Alé gam1, vins boar 1 kou, mèm PA kap, o luI i fé Koi "...Puis, il se tourna vers son clan et tout en me pointant du doigt, baraguina à peu prés ceci : " cé Pa 1 PUDUC Luiiii ". Il s'écroula de tout son long et maintenant " cé Mon Cop1 " ! ! !
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