
Un poste de radio/CD posé à même le sol émet une musique connue, un best of des plus belles chansons de blues américain, un pur plaisir pour les oreilles. Mais ne nous attardons pas, la réelle teneur du sujet est bien une petite partie de l’histoire d’un PUDUC. En l’occurrence, moi…
Porté par la mélodie, c’est presque en transe que j’effectue mes pompes journalières… 303… 304…

Non de dieux, la nouvelle bloque instantanément ma carcasse chauffée à bloc. Un message avec des codes très élaborés m’oblige à tout arrêter et bien sûr pourrit ma vidéo. Tant pis, je ne me lève même pas, car le sol sur lequel venait riper mon nez est en fait le mur de mon garage. Une seule pensée m’obsède à l’instant, Maître LARRY est en difficulté. À travers la fenêtre entrouverte, je scrute l’horizon afin d’y déceler quelques signaux de fumées… rien… pourquoi le portable ? Merde, je ne comprends vraiment pas… est-il possible que ce soit un piège ?
Dans un moment comme celui-là, ce n’est pas les conditionnements qui guident un guerrier, mais son instinct. Faire le con devant la vidéo m’a complètement vidé et je décide donc de récupérer rapidement en prenant une position de méditation appropriée, le guépard en drisse.

Trois jours plus tard, je sors de mon incroyable effort et téléphone au plus vite à un livreur de pizza afin de compenser mes pertes caloriques. En attente de mon mets favori me voilà sous la douche à me laver avec attention en vue de mon futur périple. Un PUDUC ne se lave jamais à l’eau chaude… Dans une mission comme celle-ci, la rapidité d’exécution est primordiale et c’est là toute la complication de la chose, mon expérience me fait gagner des points. Tout en mangeant une part de mon succulent chorizo/merguez au fromage de Bergues, mais pas trop cuite, je me remémore le tracé « secret » du lieu de mon intervention. La tête ailleurs et de la bouffe plein le gosier, je me fringue pour l’occasion, ma tenue de guerrier/motard. Un PUDUC sait faire plusieurs choses à la fois…
À un arrêt de bus, POLO attend impatiemment. Tout à coup, une voiture déboule de nulle part à une vitesse ahurissante, la mienne. Crissements de pneus et arrêt du bolide juste devant le


En pleine campagne, je décide de laisser POLO avec ses amies les vaches et pour cela rien de tel qu’

Devant une statue à proximité du monastère où cohabitent les moines du mont-des-cats, ma vigilance est poussée jusqu’à l’extrême. Je n’en dis pas plus, car secret oblige. Me voilà que



La


Après être arrivé au fond du puits, un petit tunnel me conduit vers la sortie. Une corniche de quelques mètres carrés avec en son centre un deltaplane en os de baleine et en peau de chèvre. Certainement une relique vieille de plusieurs siècles. Et c’est sans réfléchir que j’enfourche l’engin pour mieux planer dans le vide. Bon, maintenant les aigles… QUOI ?

Mon étonnement est à la hauteur de ce qui arrive sur moi… des ptérodactyles… entre nous, Maître LARRY délire parfois complètement. En bas, il y a un lac artificiel rempli de requins, piranhas et crocodiles, le tout séparé par des enclos immergés à fleur d’eau… Je pense que le vieux quarantenaire a un grain, mais bon la sécurité du site avant tout.
Un feu de fortune rien de tel pour se réchauffer le corps. Le deltaplane est posé rapidement dans un coin pour le retour, tout va bien, mais j’ai la dalle. Et c’est allongé jambes croisées en sifflotant près des flammes que je manipule le tourne broche en attente d’un ptérodactyle cuit à point… Maître LARRY ne sera certainement pas content en apprenant qu’une de ses volailles a fini en brochette pour soulager mon vorace appétit, mais tant pis, ça vaut le coup.

J’ava


Quand l’urne est enlevée de son socle, la personne a 10 petites secondes pour trouver et révéler la réponse en criant très fort. En cas d’erreur, après 30 secondes une charge instable à n


-Ednom ua sreirreug sdnarg sulp sel suon semmos iouqruop ?
-Parce que... heu… BOITE À CACA !
Dans l’instant, la porte s’ouvre sans aucun bruit et m’invite à pénétrer dans l’enceinte du Maître. Avec le temps, le vieux farceur peaufine ses tactiques et c’est bon pour nous, pas pour les éventuels intrus. Je pense quand même qu’il est cinglé…

J’avan



Je m’introduis dans la pièce favorite de Maître LARRY... les chiottes… rien. Peut-être le temple séculaire, je m’infiltre avec aise et douceur. En plus d’être sombre, l’endroit est lugubre. Du bruit et des gémissements me font penser que j’ai affaire à forte partie. À ce moment même, j’ai un orgasme… un régal. Personne au monde n’est capable de passer les obstacles, se jouer de la vigilance du Maître, puis de le malmener, personne…
Nom de dieu, Senseï est allongé dans le vide, face contre terre. Son corps lévite de son long à un m


Maîtr


L’
émotion est grande. Nous nous enlaçons avec des larmes naissantes dans les yeux puis
pleurons à chaudes larmes, sous le regard ironique de Maître LARRY. En buvant un coup de gnole, le vieux farceur explique qu’il forme LUC afin d’en faire un masseur spécialisé dans les bébés gargouilles. Wouai, pourquoi pas… moi, je ne digère toujours pas son coup de téléphone inquiétant.



Aujourd’hui, c’est jour de fête !
A LA PROCHAINE MON GRAND !