mercredi 13 août 2008

Les PUDUC contre DRACULA

chapitre 1




Nous roulons à fond, je jette un œil sur le compteur………110. C’est le pied. Jean Chris me dépasse et ce place devant moi et là de sa main droite baisse son falzar puis, me présente sans vergogne son arrière train au joues charnues. Et là c’est l’attaque. Une déflagration, tel un coup de tonnerre, suivie d’une volée de matières fécales. Putain ! Je baisse la tête et le flot d’excréments passe au dessus. J’ai eu chaud. Il a bien faillit m’avoir « la rupture ». Je me porte à sa hauteur et lui signale que c’est loupé pour cette fois encore. Lui, mort de rire me fait signe de me retourner. Alors, je vois, Tonton, le poing levé en un geste menaçant, le visage en parti recouvert de déjections. Oh, putain, c’est lui qui à tout pris dans la face, et il à l’air mauvais.

Hier. Nous avions pris la route, les PUDUC au complet. Christophe, Nountch, Franck, Schany, Bruno, David, Jean-Christophe et moi. Il nous arrive parfois, en effet, lorsque l’envie d’aventure nous prend, de partir à la recherche de concentres lointaines. Cette fois ci le destin nous a conduit quelque part en Roumanie et plus précisément en Transylvanie (célèbre dans le monde pour ses fromages au lait de brebis fermenté dans de l’urine de loup).

Nountch se porte à ma hauteur et me fait savoir que le soleil va bientôt se coucher et qu’il va, en outre, falloir trouver un endroit pour la nuit. Puis tonton déboule comme une fusée pour dépasser notre groupe et, dans un dérapage contrôlé se plante au milieu de la route, il bondit alors de sa moto et nous fait signe de stopper.

Le groupe se range alors sur le bas coté et se regroupe attendant avec une certaine crainte que Franck nous rejoigne. Mais c’est d’un pas étonnamment calme que s’approche notre Tonton. Ce qui semble rassurer tous particulièrement Jean-Chris qui s’attendait au pire.
Une fois à notre hauteur Tonton trebuche et effectue une surprenante roulade avant, pour se redresser pile poil devant Jean-Chris qui surprit ne peut éviter une gerbe de vomi à bout portant.
Il reste là alors hébété devant un franck arborant le sourire fier de la vengeance accomplie.

_ Un partout, on en restera là pour aujourd’hui. Intervient promptement Nountch.
Ce qui met un terme aux hostilités.
(Ces joutes un peu spéciales entre PUDUC sont toujours sans conséquences, car elles nous stimulent et nous permettent d’êtres réactifs en toutes circonstances, resserrant par là même les liens qui nous unissent.)

_Eh, les copains, j’boirais bien un Ti Grant ! S’exclame ensuite Bruno.
Tous le monde se regarde puis……. c’est le fou rire générale.

A suivre.....