
Titre : "Festival de Cannes" (Acte 1)
Sous-titre : "Cette fois c'est du sérieux"
UN COMBAT COMME ON LES AIME (vu par JEAN-CHRIS Le fou furieux)

L'attente est insoutenable, mais l'action à venir nous conforte. L'effrayante situation pourrait rendre fou le commun des mortels... Nous, notre lot ce n'est pas la peur de combattre... ou de devoir combattre avec la peur au ventre... Notre angoisse serait dans l'inaction et notre peur naîtrait dans la mollesse... que la bataille commence..! L'engin délivre une quantité incroyable de petits UFO... leurs bruits et ressemblances avec des abeilles géantes donnent aux bestioles un air de déjà vu... bof, j'suis déçu. Les UFO volent dans tous les sens, on dirait un spectacle de danse, un ballet... pour finalement se concentrer et former une puissante ligne d'attaque parallèle au sol. À cet instant, une émotion comme je les aime s'empare de moi et un regard furtif vers mes frères laisse présager un moment des plus délectable. La ligne ennemie se modifie lentement en un arc de cercle à 45° par rapport au sol. Nous faisons de même pour protéger nos flans... je me retrouve à l'extrémité de l'arc, dos à dos, mais séparé par deux mètres de NOUNTCH l'ensorceleur. Soudain, je vacille, tombe à genoux et manque de perdre connaissance... je me relève, nom de dieux j'comprends pas puis me retourne rapidement vers NOUNTCH. Ce dernier, trop concentré pour relever quoi que se soit pourrait bien être l'auteur d'un pet magistral, je le reconnais bien là... respect. Ma vigilance a été mise à mal pendant 10 longues secondes et il n'en faut pas plus à l'adversaire pour en profiter, d'ailleurs une nuée d'bestioles fonce sur moi. L’essaim d’abeilles reste en retrait, l'une d'entre elles stationne à 3 mètres tout au plus de ma face, elle m'étudie... j'lui fonce dans la gueule. Quelque peu affaibli par ma récente intoxication, me voilà occupé de chier sur la bestiole, c'est qu'elle rouspète la conne. Et me voilà, à prendre un pied d'enfer, je saute sur un autre insecte métallique et m'accrochent tant bien que mal, même brutalité anale pour cet enfoiré. À côté la bataille fait rage, mes frères en ont profité et nous avons le dessus. Mais leurs nombres va en grandissant... c'est un bon jour... Après 5 heures de combat acharné, nous sommes terriblement émoussés, le sol quant à lui est noirci d’une quantité incroyable de débris métalliques Je vois mes frères se regarder et repartir motivé à la charge, mais... TONTON Franck conscient de nos limites, lève les deux poings au ciel en signe de ralliement, les PUDUC s'exécutent difficilement puis se collent les uns aux autres. Essoufflé, j'arrive le dernier. TONTON Franck fait peine à voir, il est complètement vidé et pourtant… NOUNTCH entièrement brisé, garde en lui des réserves insoupçonnées qu'il va falloir extirper avec beaucoup de difficulté. BRUNO a les genoux éclatés et il tient à peine sur ses jambes, mais ses yeux restent vaillants. L'VALET me fait un clin d’œil, il manque dangereusement d'air et titube, du sang coule à flot de sa nuque, il tient bon... pendant que Maître LARRY tourne de l'oeil et s'écroule sur un genou... non, il se relève péniblement et fait un good tremblant du pouce dans ma direction. Tout en arrachant un bout de métal encore coincé entre ses dents, le regard de SHANY reste inexpressif et s’arrête dans le vide et moi JEAN-CHRIS suis paralysé du bras gauche et de la jambe droite, mais je garde espoir. Le jour se lève et les célèbres PUDUC ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes... la journée sera très belle. Nous sommes fiers et le moment est idéal pour expirer sur le champ d'honneur. Tout les 5 formons un cercle disgracieux et ce petit temps mort, nous a permis de reprendre des forces…mais à quel prix ? En face, l'ennemie attend... nous avons gagné leur respect cela se sent, et s’ils proposent un quelconque acte de pitié... qu'ils aillent se faire foutre ! En position de combat, ils peuvent flairer une odeur nauséabonde s'émaner de nous, celle de la victoire... rien d'autre ne compte. Le vaisseau lâche une nouvelle nuée d'UFO, peut-être le double de ce qui nous a été envoyé puis une autre, suivi par une dernière. Le ciel est désormais assombri par ces putains de saloprits. La démesure serait le maître mot, ou inimaginable, en tout cas un chaos total tel que je n'en ai jamais vu. On entend venir à nous des bruits de ferraille horribles accompagnés par des sons sourds, les tympans sont à la limite d'éclater, impossible de parler et l'air devient totalement irrespirable. Notre fin est proche comme le décor qui nous entoure. Les UFO campent leurs positions offensives, puis dans un mouvement stratégique s'élancent doucement jusqu'à... C'EST REPARTI !
À suivre...