vendredi 7 novembre 2008

FESTIVAL DE CANNES

LE POINT FAIBLE DES PUDUC... Acte 7
(vu par le Bourgmestre)


Parti 2


Immobile dans son coin, le méfiant L’VALET conserve sa légendaire mine patibulaire et reste en garde, les muscles bandés à l’extrême. Sa femme s’approche avec un petit signe négatif de la tête puis s’arrête à un mètre de lui. Atteint du syndrome du chat, L’VALET gonfle la poitrine pour l’impressionner. Les yeux dans les yeux et dans un calme olympien, STEPH lui rétorque qu’heureusement, le ridicule ne tue pas. À cet instant, il se relâche puis s’écroule en pleurant à ses pieds. Tenue aux deux chevilles par ce qui est supposé être son homme, elle demande qu’il se relève et se tienne correctement… ce qu’il fait. S’il n’avait pas été constipé, je pense qu’il aurait déféqué dans son froc.
Wouai, bon, aller... passons...


MICHELE, la femme de Maître LARRY ne bouge pas d’un pouce et observe son homme avec une certaine intrigue. Maître LARRY, quant à lui, reste impassible… Soudain, MICHELE se rapproche du chevalier en fronçant les sourcils. Ce dernier riposte en se reposant sur une technique ancestrale, il tourne le dos, s’accroupit et rentre dans une profonde méditation. N’en pouvant plus d’attendre, elle lui ordonne de se relever et de faire face à ses obligations. Après 17 secondes d’une intense concentration, Maître LARRY fait un incroyable bond de 30 cm aux yeux et à la vue de tous. Un silence de mort vient étouffer ce qui était jusque-là un bruyant endroit. Mais que va-t-il se passer ?


Avec assurance, le Chevalier fait face à une MICHELE désappointée. Pourquoi se mettent-ils à chercher quelque chose, on ne sait pas, on attend donc… Après avoir trouvé une petite table et s’être mis en face à face, ils entament un rude, mais puissant bras de fer. La bataille acharnée durera une heure, et soulagement, Maître LARRY gagnera une tendinite au bras droit mais surtout le tournoi. En tant que spectateur et d’après mes fiches, MICHELE aurait certainement gagnée si elle n’avait pas été gauchère. Mauvaise perdante, MICHELE donnera un violent coup de pied dans la table puis se ravisera rapidement en faisant les yeux doux à son homme. Ils s’embrasseront longuement puis s’en attendre s’éclipseront main dans la main en sautillant.


Un sourire plutôt généreux marque le visage ébloui de BRUNO, à la vue de sa jolie compagne. Il ne tient plus en place le bougre et c’est excité comme jamais, qu’il se jette dans les bras de la charmante jeune femme. On ne sait pas comment, mais le joli cœur offre à sa dulcinée… des fleurs ? Subjuguée par l’attention portée à sa personne, la ravissante demoiselle s’effondre de son long sur le sol. Occasion unique, BRUNO ne lâche pas l’affaire et enlève rapidement ses vêtements en bramant, puis l’accompagne sur le dur plancher. Ne faisant plus qu’un, les deux corps dénudés roulent boules dans tous les sens, jusqu’à ce que TONTON s’en mêle.

Braillant plus que de raison, le leader du groupe s’empare des deux tourtereaux, qui ne s’aperçoivent de rien, et les expédient directement dans le vaisseau.



Depuis l’arrivée de sa femme, JEAN-CHRIS semble avoir perdu ses moyens et reste figé en tremblant. Le Chevalier a du mal à gérer des déglutitions spontanées venant perturber sa mythique fierté. Sa femme le prend tendrement dans ses bras pour le soulager, mais rien n’y fait et des petites bulles commencent à se former dans la bave entourant sa mâchoire d’acier. Avec douceur, sa femme lui caresse le crâne puis murmure une phrase à son oreille. Miracle, le héros reprend des forces instantanément. Il soulève vivement son épouse du sol et la maintient ainsi dans ses bras vigoureux puis part dans l’état en courant vers ce qui sera un nid d’amour.



Parti un peu plus tôt, le couple formé par Casandra et POLO reste un mystère…