vendredi 19 septembre 2008

Les PUDUC contre DRACULA

CHAPITRE 4


Dix minutes environ se sont écoulées lorsqu’apparaît enfin notre hôte. Costume sombre, lunettes noires, chevelure grise, Il se déplace vers nous avec la grâce du félin en arborant un sourire amical.

_Soyez les bienvenus chers amis, je suis le Conte DRACULAGERFELD une fois. Vous me feriez grand honneur en acceptant mon hospitalité. Nous déclare-t-il d’une voix nasillarde et marquée d’un fort accent belge.

Il part ensuite dans un long monologue ou il nous explique qu’il est issu d’une très ancienne dynastie d’aristocrates Roumains émigrés en Belgique, qui ont fait fortune en inventant la fricadelle. Dernier descendant de la lignée des DRACULAGERFELD, il s’est retiré des affaires et vit maintenant paisiblement dans cette demeure qui appartient à sa famille depuis treize générations.

Passionné de sports mécanique et en particulier de moto, c’est avec enthousiasme qu’il béni le hasard de nous avoir conduit en sa demeure. Car notre réputation est bien connue du Conte, qui suit depuis longtemps et avec assiduité nos trépidantes aventures.
Rassurés par ce petit discourt et la joie affiché de notre hôte, nous décidons donc d’accepter l’invitation de ce personnage atypique mais sympathique. Nous attaquons donc le repas tandis que le conte DRACULAGERFELD entame un nouveau et long discourt sur les secrets de fabrication de la fricadelle.

Nous festoyons dans la bonne humeur et quelques petites vesses sont mêmes lâchées en douce dans l’euphorie générale. L’ambiance devient de plus en plus hilare quand je commence à ressentir une sensation de profonde lassitude. Je regarde autour de moi et observe mes amis semblant maintenant éprouver quelques difficultés, puis Jean-Chris s’effondre la tête en avant dans son assiette de frites. Ma vue se trouble, une grande fatigue s’empare de moi.
Le conte a cessé de parler et nous épie tel un prédateur arborant un sourire carnassier.

_Du poison ! Lâche L’Valet dans un souffle avant de sombrer à son tour.
Puis je succombe et m’écroule ………

Une violente douleur me réveille. Le géant à la mine bestiale me fait face, son énorme paluche levée prête à s’abattre de nouveau.

_il suffit, Kraspek ! Notre ami est réveillé, maintenant. Intervient le Conte.

Un peu décontenancé, je constate néanmoins avec un certain soulagement que nous somme en vie. Mais hélas, enchainés à nos sièges, nous sommes à l’évidence à la merci d’un infâme mystificateur et de son acolyte. Pour couronner le tout deux affreux chiens galeux semblants tous droit sortis de l’enfer montent la garde au pied de l’escalier monumentale.

Le traître nous révèle ensuite sa véritable identité ainsi que ses desseins. En réalité le hasard n’est pour rien quant à notre arrivé, car étant vampire il possède moult pouvoirs dont celui d’invoquer la tempête. Mais, cet être de la nuit, malgré toute sa puissance démoniaque, n’as jamais réussis l’examen au permis moto.

Après des années de frustration et de jalousie, il comprit que la seule solution s’offrant à lui était de capturer un motard et de lui sucer le sang et ainsi d’acquérir la faculté de piloter une grosse cylindré. La déception fut grande lorsqu’il suça son premier motard, un vraie biker, barbu et tout. Aucun effet. Il suça ensuite tous un tas de motard et autres bikers. Il essaya même un motard de la gendarmerie française, réputé pourtant comme étant un expert en pilotage.
Mais rien n’y faisait.
Puis un jour, il entendit parler des célèbres PUDUC et dès lors il su que se serait eux qu'il faudrait sucer.

_Bein viens essayer de m’sucer pour voir…..tarlouuuuze ! Vociféra Franck, l’écume aux lèvres.

A suivre….

samedi 6 septembre 2008

Les PUDUC contre DRACULA

CHAPITRE 3

Après quelques secondes de coma, je reprends mes esprits. Mes frères PUDUC, qui étaient penché sur ma carcasse encore fumante, m’aident à me relever. Plus de peur que de mal car étonnamment je me sens revigoré, comme rempli d’une énergie nouvelle (alors que le péquin moyen serait réduit à l’état de cendres). Apres une rapide inspection Je trouve la solution et me fait un devoir d’éclairer mes comparses.

En réalité, les nombreux badges et autres insignes ornent ma vestes ont certes, attirés la foudre, mais également absorbés une grande partie de sa puissance électrique.
Ma constitution « PUDUCQUESQUE » ayant canalisée le reste de la décharge mortelle jusque mes intestins, qui l’ont ensuite assimilé. Joignant le geste à la parole je lâche ensuite une rafale de pets brefs et secs qui, tel un marteau piqueur, défoncent une partie du dallage à mes pieds.

David qui m’écoutait avec attention, applaudi, sort sa timbale en inox, la brandit et déclare :
_ « moi aussi j’vais faire le plein d’énergie!»
Et au moment où il s’apprête à se précipiter hors du préau vers les éclairs. Il est stoppé net dans son élan par un Bruno qui s’écrie :

_Eh, les gars, y’a quelqu’un !

Nous constatons alors que la porte s’est ouverte et qu’un personnage inquiétant se tient face à nous.
Là, dans l’ouverture un véritable colosse se dresse. L’énorme individu, à la mâchoire et aux arcades protubérantes, nous observe de son regard glauque puis, d’une voix gutturale nous indique qu’il se nomme Vatlavélcusspecedekraspek, mais qu’il est plus simple de l’appeler Kraspek. Puis il ajoute que nous sommes les bienvenus et que son maitre nous attend.

Perplexes mais néanmoins vigilant, nous emboitons le pas du mastodonte pour nous retrouver bientôt dans une immense pièce richement décorée. Un large escalier donnant sur le premier étage domine la vaste salle au centre de laquelle trône une massive table d’une longueur infinie. Sur cette dernière une profusion de plats et de mets divers sont disposés.

_ faites comme chez vous, le maitre ne va pas tarder à arriver, il a hâte de vous rencontrer. Résonne la voix de stentor du géant.

Puis sans plus mots dire il tourne les talons et disparaît derrière une porte.

_Ça tombe bien, j’avais justement une ptite dalle. Déclare Tonton Franck en se caressant la sangle abdominale.

_Attend une minute, Tonton, tous ceci m’a l’air bien étrange. Mon instinct de PUDUC me dit que nous devrions rester sur nos gardes. Avertit L’Valet.

Effectivement cette situation est des plus insolites. Il semble assurément que le destin nous réserve quelques surprises. Des forces obscures semblent à l’œuvre et il nous faut découvrir pourquoi. Nous nous concertons puis décidons d’attendre la venue de notre hôte mystérieux avant de toucher à toute nourriture et cela malgré la présence tentante de nombreuses bouteilles de Tigrant.

_Bon et bien ………en attendant, moi, j’irais bien couler un bronze. Nous signifie Jean-Chris.
_Ok, j’viens avec toi. Enchaine L’Ange Noir.
Puis nonchalamment, ils se dirigent vers la porte la plus proche.

A suivre…..