
Partie 3

Dans l
’antre de la maisonnette, la belle prépare le repas… une larme glisse doucement le long de sa joue. La pauvre petite pense à son homme en regardant la photo jaunie épinglée au mur. C’est la coupure d’un journal racontant les exploits des « CELEBRES PUDUC » et à l’époque le groupe était encore au complet (à la mémoire de feu DAVID).
Soudain et sans frapper, une personne corpulente ouvre brutalement la porte puis
explique dans un langage incompréhensible, mais très explicite pour la belle que son homme est là, enfin, bientôt là. Ni une, ni deux elle se précipite dehors sans même refermer la porte et enlève ses sandales puis les jettes à qui les trouvera. Pieds nus, elle se lance dans une course érotiquo-effrénée, à travers les rues de la ville.
To
urnant sur lui-même dans une descente douteuse, le «Enterprise » survole un paysage apocalyptique. Une fumée âcre et aveuglante monte sans fin jusqu’au ciel et
de la lave verdâtre s’échappe des hideux volcans, alourdissant encore plus l’horrible spectacle. Croyants leurs fins arrivés, les PUDUC émettent un puissant cri guerrier, le « BAWAC ». Fragilisée par l’onde exhalée et dans un terrible fracas, la carlingue commence dangereusement à se disloquer. Instantanément et avec surprise, le vaisseau ralentit, ayant comme conséquence, l’annulation totale et cela pendant 3 secondes, de la gravité. À bord, c’est le bordel…

Soudain et sans frapper, une personne corpulente ouvre brutalement la porte puis

To


La masse métallique est contrôlée par une force invisible et sa vitesse avoisine les 600 km/h. Juste en dessous la ville abritant la belle demoiselle voit ces habitants entrer dans une effervescence collective face au spectacle hallucinant. Le « Enterprise » pique du nez puis s’immobilise à 300 mètres au dessus du sol… sa descente se fait sans encombre dans un gigantesque hangar aménagé pour l’occasion. Le vaisseau disparaît sous les yeux de la jeune femme éplorée qui arrive en courant. À bout de souffle, elle pénètre dans le dépôt et se dirige instinctivement vers le lieu de débarquement, son cœur bat la chamade.

Aux
aguets, les PUDUC descendent lentement du « Enterprise » par une large passerelle métallique. La position de combat défensive adoptée par le groupe a largement fait ces preuves dans diverses batailles (voir les chroniques). Le moment n’est pas à la rigolade, malmenée pendant le voyage, nos amis sont prêts à riposter à la moindre étincelle, au moindre cliquetis… car ne l’oublions pas, ils n’ont pas chié depuis plusieurs jours ! La belle arrive en marchant d’un pas décidé en direction du groupe, tous se mettent en garde prêt à bondir sur cet inconnu, quand soudain SHANY d’une voix rauque s’interpose : « Mais attendez ! C’est une… une femme ! Et une bombe en plus ! »

Le groupe ouvre littéralement ses yeux en grand et constate qu’en effet, ce n’est pas une femme, mais… UNE BOMBE ATOMIQUE ! 
La belle s’approche langoureusement des PUDUC et leur fait à chacun une bise sur le front puis leur demande où se trouve son homme… A cet instant précis, BRUNO se met à genou aux pieds de la belle en déclarant sa flamme avec une main sur le cœur
. Après lui avoir baisé les orteils, il s’excuse de son impolitesse en demandant avec convenu, qui est l’heureux élu. Sous le vaisseau, une barrique en bois se met à bouger dans tous les sens, POLO est sûrement caché dedans. La tête de la fripouille émerge doucement du tonneau et pour on ne sait quelle raison, il en sort apeuré en singeant des gestes incohérents. D’abord, il se fracasse la tête en tombant sur le sol puis après s’être relevé difficilement, il reste planté là, paralysé par la vue de la belle. POLO émet un petit son à peine audible : « kaaachraaa ? » (traduction : Casandra ?)
La belle lui répond avec tendresse : « Oui, c’est moi mon amour, tu m’as tellement manquée, tu sais… »
Sans raison apparente, les yeux de polo se révulsent et il tourne sur lui-même avant de s’effondrer. Tous les membres du corps de POLO se raidissent puis se relâchent avant de trembler. Il convulse très certainement de peur… le spectacle est pathétique. Malgré cette représentation farfelue qui en détrônerait plus d’un, les pensées de Casandra sont toutes dirigées vers son petit homme. Elle s’agenouille délicate
ment, enlace le malade dans ses bras puis se relève avec, et tout cela en ne le quittant pas des yeux une seconde. À ce moment précis, POLO tourne de l’œil et s’évanouit avec sa tête confortablement installée dans le moelleux décolleté de la belle. Casandra se détourne du groupe puis avant de partir avec le très fortuné POLO, dévoile ses intentions sur un ton doux et linéaire : « Je n’en peux plus mon amour et ton retour et pour moi une bénédiction. Tu m’as délaissé depuis trop longtemps… tu as intérêt à assurer »

La belle s’approche langoureusement des PUDUC et leur fait à chacun une bise sur le front puis leur demande où se trouve son homme… A cet instant précis, BRUNO se met à genou aux pieds de la belle en déclarant sa flamme avec une main sur le cœur

La belle lui répond avec tendresse : « Oui, c’est moi mon amour, tu m’as tellement manquée, tu sais… »

Sans raison apparente, les yeux de polo se révulsent et il tourne sur lui-même avant de s’effondrer. Tous les membres du corps de POLO se raidissent puis se relâchent avant de trembler. Il convulse très certainement de peur… le spectacle est pathétique. Malgré cette représentation farfelue qui en détrônerait plus d’un, les pensées de Casandra sont toutes dirigées vers son petit homme. Elle s’agenouille délicate


La scène héroï-comique se passe, ne l’oublions pas, sous le regard ébahi des célèbres PUDUC. Ils ne comprennent pas encore tout ce qui se passe, mais s’il y a bien quelque chose qu’ils se sont approprié, c’est l’instinct de survivre dans un milieu hostile, à suivre donc...
La
maisonnette accueille maintenant le plus heureux des couples où Casandra s’affaire à s’occuper avec attention de son homme… Mais si on regarde bien dans la chambre et au-dessus du lit, il y a un poster accroché au mur avec une représentation féminine de la perfection faite femme. Casandra est donc sortie tout droit de… en-tout-cas, il va passer de bons moments le salopard !
La


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