dimanche 27 septembre 2009







L’un des plus grands rassemblements de personnes en France ayant pour seule ambition la jubilation totale et incontrôlée de ses frères GROLANDAIS est enfin arrivé.
Pourtant le J-0 tout n’a pas été des plus simples en raison du manque de personnels mandatés par le GRD. Nous, PUDUC, étions dans la panade… The Comandante NOUNTCHé Guévara opérait à pieds nus dans la jungle des citées Calaisiennes. Sans lui, la mission de surveillance des populaces serait vouée à l’échec. L’intervention divine de Maître LARRY fut magistrale et le retour tardif du docteur es médecine naturelle marqua sur nos trois visages un soulagement prononcé. Une heure plus tard, l’élaboration du plan final arriva à son terme… TONTON était content, la journée allait enfin commencer.
L’VALET, Maître LARRY et TONTON prirent place à l’avant du fourgon spécialement aménagé pour ce type de circonstance et entonnèrent des chansons paillardes. Harassé par ses gardes successives et le manque total de sommeil, NOUNTCHé se reposa tranquillement à l’arrière en grattant sur sa Gibson « Les Paul »… un moment d’allégresse.
La nuit allait bientôt tomber et le lieu prévu pour déposer notre logistique, et laisser reposer nos carcasses de guerrier, devenait notre principale préoccupation… la pénombre gagnait du terrain et la nuit noire fit son apparition. Nous étions perdus. Une seule urgence dans ce contexte… apaiser notre faim.
La route se faisait de plus en plus menaçante quand soudain, au détour d’un chemin sinueux, Maître LARRY prit l’initiative de stopper le véhicule sur une « prairie » inconnue.
La tente montée, la soif se fit sentir… Désaltéré, la faim grandit en nous… Un feu de fortune plus tard, nous nous allongions, repus, sur un lit de verdure tendre à souhait.
Pris d’une douleur foudroyante, TONTON se leva brusquement et se dirigea vers L’VALET qui comprit instantanément. Il calma la douleur, due à une vieille blessure de guerre, en appliquant sur le dos du colosse des techniques secrètes originaires de Floride. Efficacité éprouvée.
30 minutes plus tard, nous déambulions avec pour seule information l’unique direction vers la suite de nos aventures.
L’essentiel de la lourde logistique était vaillamment porté par un L’VALET en très grande forme. Maître LARRY garda son rôle de témoin en charge des respects et des valeurs. TONTON surfant sur la vague de Nature, chasse, pêche et traditions marqua des points. NOUNT CHé quant à lui, sortira bientôt un livre sur la médecine naturel, au titre encore tenu secret, donc nous n’en saurons pas plus…
Après une courte heure de marche commando, le lieu mythique se fit jour par des cris de joie dus aux plaisirs salvateurs. Notre arrivée ne passa pas inaperçue et les GROLANDAIS, inquiets jusqu’à maintenant, pouvaient faire place désormais à leurs plus libres expressions… la démesure.
Habitués par ce genre de rassemblement, c’est avec confiance et décontraction que nous bâtâmes le pavé. Les GROLANDAIS ne sont pas et ne seront jamais des PUDUC, mais ils restent ce qu’il y a de plus noble sur cette terre… des êtres à part, unique, marquant à jamais d’une empreinte indélébile ce qu’ils sont… des fêtards au grand cœur.
Ensuite, comment expliquer l’inexplicable… le vivre tout simplement…

L’Valet

lundi 7 septembre 2009





les rencontres de Briques à Braques, en plein air à la ferme, des spéctacles de rue et des concerts dans une ambiance baba cool. Un week-end très sympa organisé par l'association "parle à ton voisin".

jeudi 20 août 2009

Festival GROLANDAIS



Mes amis, la date approche à grands pas… le Festival de Quend du film GROLANDAIS.

Du 18 au 20 sept 2009

Tous les PUDUC sont mis à contribution pour des instants de délires et de débordements non contrôlés.

Les GPS sont proscrits pour un lieu inscrit dans notre patrimoine génétique, le pifomètre.

Ce même Festival qui valut aux Célèbres PUDUC le surnom de « guerriers aux pieds nus » a été recommandé par la communauté scientifique. Effectivement, ce genre de rassemblement serait à l’origine d’un rapport d’expert très pointilleux. Les participants seraient soumis à des radiations de fou rire, d’apport en moules fraîches et de bière multivitaminée et grâce à ce cocktail verraient leurs neurones se développer à un tel point que l’endroit est devenu le lieu à la mode, ces 3 dernières années.

Fini les méthodes Nintendo pour rajeunir du ciboulot.

À vos agendas, les amis, pour des moments de folies.



samedi 8 août 2009

rock en stock 2009 à Etaples

Par un après-midi ensoleillé, trois PUDUC en mission et à la destination connue, fond une arrivée discrète dans un mini Woodstock en herbe… deux jours d’effervescences et de bonheurs.

THE LITTLE TENTE IN THE PATURE !

Les abords de notre campement sécurisés, nous partîmes à l’aventure…

Entre musique rock, métal, et différents bruits en tous genres, trois hurluberlus déambulèrent entre des sons cacophoniques et des morts vivants bien en vies…

Premières impressions, le monde va bien donc, nous allons bien. Un seul but, profité de chaque instant pour intégrer la communauté rock via un dialecte approprié, celui-là même utilisé à chaque rencontre festivalière et impossible à reproduire, la syntaxe de l’homme ivre… que des réjouissances en perspectives.

Un seul regret toutefois, le retour du groupe TRUST (avoir confiance) a été une petite déception quant à la patate espérée (Bernie c’est transformé en pêcheur rappeur)

On ne peut pas être et avoir été, donc…

Pour ma part, le manque d’un son pétaradant et d’une odeur particulière d’essence au réveil m’a fait cruellement défaut, celui des motos au karma en « mâle » d’existence.


Vivement l'année prochaine !

jeudi 9 juillet 2009

les PUDUC en mission



Chapitre 6 : le bout du tunnel.

J’avais cédé naturellement la tête du groupe à Tonton qui guidait fièrement, tel l’étoile du berger, notre petite procession, mais alors que nous déambulions dans ce dédale depuis près d’une demi-heure Tonton s’arrêta et dit.
_j’aperçois une porte !
Effectivement, une vieille porte en bois massif se dressait au bout du tunnel.
Nous fîmes alors silence et tendîmes l’oreille. De la musique ainsi qu’une faible lumière nous parvinrent par delà la porte. Jetant un œil par une fissure je constatais ceci.
Une petite salle faiblement éclairée par une lumière tamisée au fond de laquelle une autre porte se détachait. Je distinguais également une douzaine d’individus qui dansaient lascivement sur le très connu succès des Bee Gees « How deep is your love ». Notre salut passait donc par cette pièce et surtout par la petite porte qui devait sans doute nous mener vers la sortie.
_ Cette fois-ci on leur rentre dans le lard, hein ! décréta Bruno.
_Oh oui, ils ne sont pas bien nombreux. Renchéri Schany en se frottant les mains.
_ Ne perdons pas de temps les gars, le président n’est pas au mieux. Il faut vraiment que l’on sorte d’ici. Déclarais-je ensuite avant d’ajouter.
_Allez Tonton on entre !

La pauvre porte vola en éclat sous un coup de pied de Tonton Franck qui aussitôt s’engouffra dans la pièce.
Surpris dans leurs trémoussements impudiques, les danseurs se figèrent.
_ Ecartez vous de notre chemin les tarlouzes ou c’est la fessé. On n’a pas que ça à faire ! Menaça Tonton l’impérieux.

L’un des personnages, un vieil édenté à demi nu, s’avança alors lentement vers Tonton en roulant exagérément des hanches puis, se plantant face à lui déclara.

Bouh……… c’est qu’il a l’air méchant le gros tout rouge !

_ J’ai dit dégage de là vieux con ! Ordonna Tonton Franck tout en assénant un violent revers de la main au visage du provocateur qui valsa sur L’Valet.
Ce dernier l’esquiva et lui fit un croche-patte au passage, l’envoyant s’affaler aux pieds de Nountch qui sans perdre une seconde l’acheva par une descente du coude sur la nuque.

Comme s’ils n’attendaient que se signale, Schany l’ange noir et bruno le buveux chargèrent les autres danseurs.

Puis le reste des PUDUC se joignit au carnage. Un instant plus tard le tsunami puduquesque cessa, révélant une pièce dévastée ou gisaient les corps démembrés des danseurs obscènes.

La petite porte du fond s’ouvrait sur un cagibi comportant une échelle d’acier qui montait le long d’une cheminée naturelle d’où l’on apercevait le ciel étoilé.

Jean-Chris le voltigeur attaqua sans attendre l’ascension et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, il atteignit le haut de l’échelle pour nous apprendre qu’une épaisse grille munie d’un gros cadenas barrait la sortie. Il indiqua aussi que si l’on lui apportait quelque chose pour crocheter le cadenas nous serions rapidement sortis d’affaire.

Nountch repartit aussitôt dans l’autre pièce et moins d’une minute plus tard réapparut en brandissant un petit objet métallique en forme d’aiguillon sur lequel pendouillait un morceau de chaire sanguinolente qu’il retira et jeta sur Tonton en se marrant.

_Tiens, un souvenir de la vieille tarlouze édentée. Ce vieux con avait un piercing au téton.

Puis Nountch rejoignit Jean-Chris qui déverrouilla la grille sans trop de difficultés.
Un à un nous gravîmes alors l’échelle. Le président Salengro trop faible, fut quant à lui transporté par L’Valet qui ne sembla pas ralenti le moins du monde par ce bagage présidentiel.

Je fus le dernier à franchir la grille ouverte par les mains expertes de Jean-Chris pour constater que nous avions débouché dans un enclos ou un groupe de lamas nous observaient avec nonchalance. Par chance cet enclos se trouvait assez éloigné du reste des bâtiments et à l’opposé de la pyramide d’où nous parvenaient les échos d’une grande agitation.

C’était le bon moment pour ce tirer en douce, ce que nous fîmes discrètement et ceci à dos de lamas car au cas où vous en douteriez, les PUDUC peuvent Chevaucher n’importes quelles montures. Nountch notre pisteur repéra par la suite un chemin forestier qui nous amena jusqu'à un fleuve ou nous découvrîmes un yacht dissimulé le long d’un vieil embarcadère.
Apres une rapide inspection il s’avéra que ce bateau était en parfait état. La cale recelait une grande quantité de carburant ainsi que suffisamment de vivres pour faire un long voyage.
Nous primes donc possession du yacht et le président du Groland fut conduit dans une cabine ou il put enfin se reposer en sécurité.
Puis ce fut le départ. Le retour ce fit sans encombres à part deux attaques de pirates.

En effet, deux fois, des pirates croyants s’en prendre à des touristes sans défenses eurent la mauvaise surprise de se retrouver nez à nez avec les célèbres PUDUC. Les malheureux pirates n’eurent pas le temps de fuir et leurs corps ainsi que les débris de leurs embarcations gisent à présent sous les eaux.

Quelques jours plus tard, le président Salengro fut ramené sain et sauf au Groland ou il voulut nous rendre les plus grands honneurs mais, fidèle à nos principes d’humilité nous refusâmes vivement.

Fin

lundi 15 juin 2009

AC/DC au stade de france le 12 juin 2009

En cette belle journée du mois de juin, Tonton Franck, Nountch et Maitre Larry ont fait le déplacement pour assister à ce concert mémorable.
AC/DC ce groupe mythique fondé en 1973 nous a offert deux heures de spectacle enchainent leurs morceaux avec une énergie et un son d'une puissance rare malgré leurs vieilles gueules. Angus quant à lui a vraiment assuré comme à son habitude tel un diablotin survitaminé.
Le verdict de Keith Nountch : ils sont vraiment vilain mais bordel qu'est-ce qu'ils sont bons !

mardi 9 juin 2009

MC FRAGUEULES


CONCENTRE ESTIVALE le

20 et 21 juin 2009


Comme d’hab les gars…


Mais pas trop vite, hein ?


Wouai, bon... c'est pas non plus obligatoire.

Très grande prudence sur la route.

Nous, on ne se fout pas de la gueules des autres... un pti peu, c'est tout.

Le soir tard dans la nuit, repos mérité du guerrier.
J-11 bon départ à tous.



(pour rire : http://www.teepik.com/video-3448-histoire+belge+souvenir.html ).

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jeudi 30 avril 2009

Les PUDUC en mission

Chapitre 5 : Le passage secret.


Bruno et Schany arrivèrent quelques instants plus tard. Ils confirmèrent ce que les autres avaient constatés pendant leur exploration du site, à savoir que ce village était le repère d’une véritable petite armée d’environ trois cent hommes. Mais pour l’heure, tout était calme et personne n’avait remarqué notre présence.
Le président qui entre temps avait repris connaissance s’émerveilla de notre présence et versa même quelques larmes en nous remerciant de l’honneur que nous lui faisions en risquant ainsi notre vie pour le sauver. Nous eûmes droit ensuite aux explications sur les circonstances de son rapt.

Le dit « Chavez », dont la dépouille encore chaude gisait dans un coin, semblait être le chef d’une organisation criminelle ayant pour objectif l’enlèvement et le rançonnement de personnalités célèbres. Ainsi, le crash de l’avion présidentiel ne devait rien au hasard et avait bel et bien été fomenté dans un but criminel. Cette bande organisée, soit dite en passant, vouait un culte immodéré à la culture « disco », ce qui expliquait les tenus grotesques et les posters. Ceci dit, leur extravagance n’avait d’égal que leur cruauté comme je l’avais découvert en la personne de feu Chavez la charogne, mais bon….. Ça ne m’avait bien sur, pas empêché de mettre un terme à son existence.

Jean-Chris qui faisait le guet à la porte lâcha soudainement un pet sec et déclara.

_ Désolé de vous interrompre les gars mais y’a du monde qui se radine par ici.

En effet, un groupe d’emplumés se dirigeait dans notre direction et d’ici moins de 5 minutes ils seraient là. Désormais pris par le temps il nous fallait improviser une sortie.
Tonton Franck le valeureux proposa de foncer dans le tas pour faire diversion nous permettant ainsi de prendre la fuite en compagnie du président.

Cette proposition fut naturellement accueillit par un Tollé générale car il n’était pas question de sacrifier l’un des notre et encore moins de s’enfuir car un PUDUC ne recule jamais devant le danger mais y fait face avec courage.

_Alors on y va tous ! Conclu Bruno, qui comme un guerrier sioux, entama une furieuse dance de guerre, tapant des pieds et lâchant de méchantes ruptures.

Mais, le président se manifesta faiblement pour nous indiquer qu’il y avait un autre moyen. Il se rappelait vaguement que son défunt tortionnaire avait emprunté une fois un passage secret dont l’accès se trouvait sous le lit.
Deux seconde plus tard l’imposant lit était propulsé sans ménagement de l’autre coté de la pièce ou il s’écrasât et nous découvrîmes la trappe en question sous une peau de chèvre.

La sortie en force allait être évitée grâce à cette « sortie de secours ». Néanmoins il fallut retenir le Buveux sur le point de foncer dehors suivi par Schany qui avait retroussé ses manches et exhibait fièrement ses tatouages en signe de défit.

L’valet grogna et mis ainsi un terme à ce qu’il qualifiât d’enfantillages et rappela notre priorité. A savoir, évacuer le président sain et sauf, nom de dieu !

La trappe une fois ouverte, dévoila une volée de marches, taillées à même la roche, qui s’enfonçaient graduellement dans les ténèbres.
_Allez on y va et je passe devant, les grottes ça m’connais. Indiquais-je à mes compagnons.

Une cinquantaines de marche plus bas, un long tunnel nous attendait. Nous parcourûmes, dans l’obscurité totale et à tâtons, peut être une dizaine de mètres quand Tonton Franck se mit littéralement à rayonner. En réalité, je vous l’assure, un halo écarlate émanait de lui.

Aussitôt, coupant court à tout commentaire, Tonton déclara laconiquement.

_ La centrale !
En effet, je me dois aujourd’hui de révéler un secret, connu à ce jour par les seuls PUDUC, concernant notre chère Tonton Franck et ceci afin d’éclairer (si je puis me permettre ce jeu de mots) les lecteurs.
Grace à lui, il y a quelques années, un incident comparable à celui de Tchernobyl a été évité de justesse à la centrale nucléaire de Gravelines. Suite à une fuite sur l’un des réacteurs, notre héro, qui passait ce jour là par hasard, s’est précipité à l’intérieure même du complexe atomique faisant fi des avertissements du personnel en déroute. Ce qui ce produisit ensuite personne ne le sait car aucun témoins n’a survécu. Mais une chose et sure, la fuite avait été enrayée et l’explosion évitée. Depuis ce jour, il se met à irradier dans le noir complet.

A suivre…..




mercredi 22 avril 2009

L'INITIATION

Troisième et dernière partie

L’air ambiant et humide m’offre un paysage comme on en trouve partout, une forêt avec en son centre une petite clairière et au milieu une yourte. À l’instinct, je me dirige rapidement en direction du petit dôme, dans le but d’en finir au plus vite. L’intérieur est rudimentaire et un indien, assis en tailleur, m’invite à m’assoir, ce que je fais. J’espère qu’il comprend le Français ?


-Bon_jour_êtes_vous_le_vilain_que_je_dois_dé_go_mer ?

-Non_ce_n’est_pas_moi_mais_attends_quelqu’un_doit_venir...

Putain, je sens qu’avec lui ça ne va pas aller, c’est sûr. Le temps de faire un sourire nerveux à mon interlocuteur et un clown habillé en bleu fait son entrée. Il me regarde et me tapote la tête.

-Comment vas-tu jeune homme ?

-Ben, très bien, mais bon, j’voudrais en finir vite fait, c’est clair.

Il lance un clin d’œil complice en direction de l’indien puis ils me regardent un long moment. Maintenant, ils se parlent dans une langue inconnue en me balançant quelques regards. L’indien prend la parole.

-Tu ne le sais peut-être pas encore, mais ton voyage t’a transporté à une époque reculée. Nous sommes en 1823… Je m’appelle TAUREAU ASSIS et suis un lointain parent de celui qui t’a envoyé ici.


L’indien tend le bras puis le pose sur l’épaule du clown bleu. Alors lui, pour s’habiller, je préfère rien dire.

-Je te présente mon aïeule, Merlin L’ENCHANTEUR.


Alors là, je me lève et salue les deux hommes avec une fierté non dissimulée. Mes paroles sont confuses.

-Vous êtes à vous deux, plus... enfin, des légendes… vous êtes l’incarnation même des PUDUC, ça fait drôle…

Merlin et TAUREAU ASSIS m’invitent à m’assoir… L’ENCHANTEUR me donne des explications sur ce qui va suivre… mon initiation.

-Vois-tu mon jeune ami, ma magie n’est pas assez puissante pour te propulser dans le vortex. Mais avec l’aide de ma descendance, TAUREAU ASSIS, nous avons les moyens de te projeter vers…


Il se tait puis tous les deux ferment les yeux. Soudain et au beau milieu de la yourte, un feu sort de terre. Avec calme, TAUREAU ASSIS prend des pierres et les dépose sur les flammes puis déverse délicatement, avec une louche en bois, de l’eau sur les cailloux.

Une vapeur chaude s’en dégage et masque ma vue. Deux voix monocordes viennent titiller mes tympans, c’est un dialecte ancien… mes yeux… pensés… deviennent… je…


Comment expliquer ce qui arrive, être dépourvu de l’enveloppe charnelle et « voir » sans voir. Les pensées sont inexistantes, mais il faut bien des mots pour l’expliquer. « Je » n’est plus, et l’accès aux connaissances afflux.


La yourte, la forêt, le continent, la planète, l’univers… tout est fusionné avec ce que « je » ne suis pas… Les guerres dans le monde avec les pénuries qui s’ensuivent, jusqu’aux simples et ridicules conflits entre personnes censées s’apprécier… Les joies d’une naissance, la compassion, et bien sûr, faire la fête… Le monde vaut le coup, être un PUDUC est une fierté, un devoir...

Mon état actuel est de comprendre par l’observation du dissimulé… interpréter ce qui n’est pas saisi par l’intelligence…



(3 semaines plus tard)

Mon réveil et dur, très dur… Je reste encore 1 semaine avec mes hôtes afin de profiter au maximum de leurs présences.


(1 semaine plus tard)

Dans la tanière du Maître, ce dernier médite en mangeant des nouilles chinoises et en lévitant à 3 cm du sol. Un bruit attendu le sort de sa somnolence artificielle… mon arrivée semi-silencieuse par la porte. Ma présence annoncée oblige le vieux à faire un effort surhumain en quittant sa confortable position dans un roulé-boulé devenu légendaire. Le bol de nouilles chinoises planqué sous un coussin et une longue flatulence nauséeuse plus tard, Maître LARRY attend pour me saluer, de choisir une position adéquate… le troll en chiasse. Sûr de moi, je m’approche en le saluant, mettant ainsi le Maître en confiance.

-Je vous salue Maître…

-Bien, très bien…, je constate les effets de l’initiation sur ta jeune personne… Quel est ton Nom ?

-Eh bien, après avoir passé beaucoup de temps avec TAUREAU ASSIS et MERLIN… et des heures de bringues… Jessy L’FRACASSEUR m’a été attribué.


-Ton père va être fier de toi… moi de même, ainsi que le reste de la communauté… je suppose que tu vas fêter ça ?

-Exactement… sur la plage de MALO avec un nombre illimité de personnes et bien sûr… boissons à volonté.


Le regard envieux de Maître LARRY en dit long sur ses intentions de participation.


-Hé, hé, hé, bien… très bien… mais avant de préparer ta fête… j’ai reçu un message de TONTON Franck… tu dois faire un détour par le centre de BERGUES, afin d’éliminer « discrètement » un groupe émergent de néo-nazi gay… Ils ne sont qu’une vingtaine… une petite heure de ton précieux temps… c’est bon ?


-bien sûr, mais avant, j’aurai aimé vous remercier…

Lentement, ma main se lève vers celle du Maître. Lui tarde un peu, puis me prend la paluche avec adresse et m’enlace affectueusement. La situation devient quelque peu touchante, mais bon, il ne faut pas non plus exagérer.

-Vois-tu mon jeune ami... ma fierté va au-delà de ce que tu peux imaginer… tu honores ta Caste, les L’… c’est bien, c’est très bien… Maintenant va L’FRACASSEUR.






Le Maître se retourne, s’assoit en tailleur puis commence à léviter, mais cette fois à 10 cm du sol. Le prodige pique ma curiosité à vif. Je m’approche doucement du dos offert par le vieux farceur et tente de découvrir un subterfuge… rien. Un petit rire sarcastique me fait reculer et enfin partir, tant pis.

-Hé, hé, hé !



Un peu plus tard et enfoui quelque part au fin fond des fortifications de Bergues, je dégomme quelques têtes de ploucs en téléphonant à ma copine.







-Oui, j’arrive au plus vite, mais j’aurai un quart d’heure de retard dû à un petit contre temps. Ok, à tout à l’heure, bisous !

Ah, les femmes…


Bien plus tard, sur la plage de Malo.


10 000 personnes sont venues pour faire la fête.

-Waouuu !


TONTON : C’est bien loulou, et les bringues c’est quand tu veux où tu veux, car quand on aime on ne compte pas !







Maître LARRY : Ben, c’est bien, mais peu mieux faire… Là, par exemple, il ne se concentre pas assez… hé, hé, hé…








SCHANY : On va pouvoir faire des virées ensemble, tiens demain par exemple, attends… peu être, c’est pas sûr…








NOUNTCH : Il a un filinge dingue, et moi, j’m’y connais en filinge, hein gouroun..? Il va casser la baraque !











L’VALET : Fière, ben wouai, c’est claire, mais j’le sens encore un peu dissolu !








BRUNO : Tu passes me voir quand tu veux fiou, y a pas d’problème. Quand tu veux hein ?








JEAN-CHRIS : Franchement, laissez le vivre… quand est-ce qu’on boit un coup ici ?











DAVID : Moi, j’fais mieux qu’lui, tu m’crois pas, hein, tu m’crois pas ?












Un Fan : Super faschion mé j croa pa qsa Sèr the boss star A+








L’araignée : Le monde a besoin de « L’FRACASSEUR » où irait-on sans PUDUC.











Un méchant en vacance : Moi, je viens surtout pour défier les trous du cul, des soi-disant guerriers… tu parles, des mioch… quoi… non… je vous en supplie, laissez-moi… non, non, NONNNNN !