jeudi 30 avril 2009

Les PUDUC en mission

Chapitre 5 : Le passage secret.


Bruno et Schany arrivèrent quelques instants plus tard. Ils confirmèrent ce que les autres avaient constatés pendant leur exploration du site, à savoir que ce village était le repère d’une véritable petite armée d’environ trois cent hommes. Mais pour l’heure, tout était calme et personne n’avait remarqué notre présence.
Le président qui entre temps avait repris connaissance s’émerveilla de notre présence et versa même quelques larmes en nous remerciant de l’honneur que nous lui faisions en risquant ainsi notre vie pour le sauver. Nous eûmes droit ensuite aux explications sur les circonstances de son rapt.

Le dit « Chavez », dont la dépouille encore chaude gisait dans un coin, semblait être le chef d’une organisation criminelle ayant pour objectif l’enlèvement et le rançonnement de personnalités célèbres. Ainsi, le crash de l’avion présidentiel ne devait rien au hasard et avait bel et bien été fomenté dans un but criminel. Cette bande organisée, soit dite en passant, vouait un culte immodéré à la culture « disco », ce qui expliquait les tenus grotesques et les posters. Ceci dit, leur extravagance n’avait d’égal que leur cruauté comme je l’avais découvert en la personne de feu Chavez la charogne, mais bon….. Ça ne m’avait bien sur, pas empêché de mettre un terme à son existence.

Jean-Chris qui faisait le guet à la porte lâcha soudainement un pet sec et déclara.

_ Désolé de vous interrompre les gars mais y’a du monde qui se radine par ici.

En effet, un groupe d’emplumés se dirigeait dans notre direction et d’ici moins de 5 minutes ils seraient là. Désormais pris par le temps il nous fallait improviser une sortie.
Tonton Franck le valeureux proposa de foncer dans le tas pour faire diversion nous permettant ainsi de prendre la fuite en compagnie du président.

Cette proposition fut naturellement accueillit par un Tollé générale car il n’était pas question de sacrifier l’un des notre et encore moins de s’enfuir car un PUDUC ne recule jamais devant le danger mais y fait face avec courage.

_Alors on y va tous ! Conclu Bruno, qui comme un guerrier sioux, entama une furieuse dance de guerre, tapant des pieds et lâchant de méchantes ruptures.

Mais, le président se manifesta faiblement pour nous indiquer qu’il y avait un autre moyen. Il se rappelait vaguement que son défunt tortionnaire avait emprunté une fois un passage secret dont l’accès se trouvait sous le lit.
Deux seconde plus tard l’imposant lit était propulsé sans ménagement de l’autre coté de la pièce ou il s’écrasât et nous découvrîmes la trappe en question sous une peau de chèvre.

La sortie en force allait être évitée grâce à cette « sortie de secours ». Néanmoins il fallut retenir le Buveux sur le point de foncer dehors suivi par Schany qui avait retroussé ses manches et exhibait fièrement ses tatouages en signe de défit.

L’valet grogna et mis ainsi un terme à ce qu’il qualifiât d’enfantillages et rappela notre priorité. A savoir, évacuer le président sain et sauf, nom de dieu !

La trappe une fois ouverte, dévoila une volée de marches, taillées à même la roche, qui s’enfonçaient graduellement dans les ténèbres.
_Allez on y va et je passe devant, les grottes ça m’connais. Indiquais-je à mes compagnons.

Une cinquantaines de marche plus bas, un long tunnel nous attendait. Nous parcourûmes, dans l’obscurité totale et à tâtons, peut être une dizaine de mètres quand Tonton Franck se mit littéralement à rayonner. En réalité, je vous l’assure, un halo écarlate émanait de lui.

Aussitôt, coupant court à tout commentaire, Tonton déclara laconiquement.

_ La centrale !
En effet, je me dois aujourd’hui de révéler un secret, connu à ce jour par les seuls PUDUC, concernant notre chère Tonton Franck et ceci afin d’éclairer (si je puis me permettre ce jeu de mots) les lecteurs.
Grace à lui, il y a quelques années, un incident comparable à celui de Tchernobyl a été évité de justesse à la centrale nucléaire de Gravelines. Suite à une fuite sur l’un des réacteurs, notre héro, qui passait ce jour là par hasard, s’est précipité à l’intérieure même du complexe atomique faisant fi des avertissements du personnel en déroute. Ce qui ce produisit ensuite personne ne le sait car aucun témoins n’a survécu. Mais une chose et sure, la fuite avait été enrayée et l’explosion évitée. Depuis ce jour, il se met à irradier dans le noir complet.

A suivre…..




mercredi 22 avril 2009

L'INITIATION

Troisième et dernière partie

L’air ambiant et humide m’offre un paysage comme on en trouve partout, une forêt avec en son centre une petite clairière et au milieu une yourte. À l’instinct, je me dirige rapidement en direction du petit dôme, dans le but d’en finir au plus vite. L’intérieur est rudimentaire et un indien, assis en tailleur, m’invite à m’assoir, ce que je fais. J’espère qu’il comprend le Français ?


-Bon_jour_êtes_vous_le_vilain_que_je_dois_dé_go_mer ?

-Non_ce_n’est_pas_moi_mais_attends_quelqu’un_doit_venir...

Putain, je sens qu’avec lui ça ne va pas aller, c’est sûr. Le temps de faire un sourire nerveux à mon interlocuteur et un clown habillé en bleu fait son entrée. Il me regarde et me tapote la tête.

-Comment vas-tu jeune homme ?

-Ben, très bien, mais bon, j’voudrais en finir vite fait, c’est clair.

Il lance un clin d’œil complice en direction de l’indien puis ils me regardent un long moment. Maintenant, ils se parlent dans une langue inconnue en me balançant quelques regards. L’indien prend la parole.

-Tu ne le sais peut-être pas encore, mais ton voyage t’a transporté à une époque reculée. Nous sommes en 1823… Je m’appelle TAUREAU ASSIS et suis un lointain parent de celui qui t’a envoyé ici.


L’indien tend le bras puis le pose sur l’épaule du clown bleu. Alors lui, pour s’habiller, je préfère rien dire.

-Je te présente mon aïeule, Merlin L’ENCHANTEUR.


Alors là, je me lève et salue les deux hommes avec une fierté non dissimulée. Mes paroles sont confuses.

-Vous êtes à vous deux, plus... enfin, des légendes… vous êtes l’incarnation même des PUDUC, ça fait drôle…

Merlin et TAUREAU ASSIS m’invitent à m’assoir… L’ENCHANTEUR me donne des explications sur ce qui va suivre… mon initiation.

-Vois-tu mon jeune ami, ma magie n’est pas assez puissante pour te propulser dans le vortex. Mais avec l’aide de ma descendance, TAUREAU ASSIS, nous avons les moyens de te projeter vers…


Il se tait puis tous les deux ferment les yeux. Soudain et au beau milieu de la yourte, un feu sort de terre. Avec calme, TAUREAU ASSIS prend des pierres et les dépose sur les flammes puis déverse délicatement, avec une louche en bois, de l’eau sur les cailloux.

Une vapeur chaude s’en dégage et masque ma vue. Deux voix monocordes viennent titiller mes tympans, c’est un dialecte ancien… mes yeux… pensés… deviennent… je…


Comment expliquer ce qui arrive, être dépourvu de l’enveloppe charnelle et « voir » sans voir. Les pensées sont inexistantes, mais il faut bien des mots pour l’expliquer. « Je » n’est plus, et l’accès aux connaissances afflux.


La yourte, la forêt, le continent, la planète, l’univers… tout est fusionné avec ce que « je » ne suis pas… Les guerres dans le monde avec les pénuries qui s’ensuivent, jusqu’aux simples et ridicules conflits entre personnes censées s’apprécier… Les joies d’une naissance, la compassion, et bien sûr, faire la fête… Le monde vaut le coup, être un PUDUC est une fierté, un devoir...

Mon état actuel est de comprendre par l’observation du dissimulé… interpréter ce qui n’est pas saisi par l’intelligence…



(3 semaines plus tard)

Mon réveil et dur, très dur… Je reste encore 1 semaine avec mes hôtes afin de profiter au maximum de leurs présences.


(1 semaine plus tard)

Dans la tanière du Maître, ce dernier médite en mangeant des nouilles chinoises et en lévitant à 3 cm du sol. Un bruit attendu le sort de sa somnolence artificielle… mon arrivée semi-silencieuse par la porte. Ma présence annoncée oblige le vieux à faire un effort surhumain en quittant sa confortable position dans un roulé-boulé devenu légendaire. Le bol de nouilles chinoises planqué sous un coussin et une longue flatulence nauséeuse plus tard, Maître LARRY attend pour me saluer, de choisir une position adéquate… le troll en chiasse. Sûr de moi, je m’approche en le saluant, mettant ainsi le Maître en confiance.

-Je vous salue Maître…

-Bien, très bien…, je constate les effets de l’initiation sur ta jeune personne… Quel est ton Nom ?

-Eh bien, après avoir passé beaucoup de temps avec TAUREAU ASSIS et MERLIN… et des heures de bringues… Jessy L’FRACASSEUR m’a été attribué.


-Ton père va être fier de toi… moi de même, ainsi que le reste de la communauté… je suppose que tu vas fêter ça ?

-Exactement… sur la plage de MALO avec un nombre illimité de personnes et bien sûr… boissons à volonté.


Le regard envieux de Maître LARRY en dit long sur ses intentions de participation.


-Hé, hé, hé, bien… très bien… mais avant de préparer ta fête… j’ai reçu un message de TONTON Franck… tu dois faire un détour par le centre de BERGUES, afin d’éliminer « discrètement » un groupe émergent de néo-nazi gay… Ils ne sont qu’une vingtaine… une petite heure de ton précieux temps… c’est bon ?


-bien sûr, mais avant, j’aurai aimé vous remercier…

Lentement, ma main se lève vers celle du Maître. Lui tarde un peu, puis me prend la paluche avec adresse et m’enlace affectueusement. La situation devient quelque peu touchante, mais bon, il ne faut pas non plus exagérer.

-Vois-tu mon jeune ami... ma fierté va au-delà de ce que tu peux imaginer… tu honores ta Caste, les L’… c’est bien, c’est très bien… Maintenant va L’FRACASSEUR.






Le Maître se retourne, s’assoit en tailleur puis commence à léviter, mais cette fois à 10 cm du sol. Le prodige pique ma curiosité à vif. Je m’approche doucement du dos offert par le vieux farceur et tente de découvrir un subterfuge… rien. Un petit rire sarcastique me fait reculer et enfin partir, tant pis.

-Hé, hé, hé !



Un peu plus tard et enfoui quelque part au fin fond des fortifications de Bergues, je dégomme quelques têtes de ploucs en téléphonant à ma copine.







-Oui, j’arrive au plus vite, mais j’aurai un quart d’heure de retard dû à un petit contre temps. Ok, à tout à l’heure, bisous !

Ah, les femmes…


Bien plus tard, sur la plage de Malo.


10 000 personnes sont venues pour faire la fête.

-Waouuu !


TONTON : C’est bien loulou, et les bringues c’est quand tu veux où tu veux, car quand on aime on ne compte pas !







Maître LARRY : Ben, c’est bien, mais peu mieux faire… Là, par exemple, il ne se concentre pas assez… hé, hé, hé…








SCHANY : On va pouvoir faire des virées ensemble, tiens demain par exemple, attends… peu être, c’est pas sûr…








NOUNTCH : Il a un filinge dingue, et moi, j’m’y connais en filinge, hein gouroun..? Il va casser la baraque !











L’VALET : Fière, ben wouai, c’est claire, mais j’le sens encore un peu dissolu !








BRUNO : Tu passes me voir quand tu veux fiou, y a pas d’problème. Quand tu veux hein ?








JEAN-CHRIS : Franchement, laissez le vivre… quand est-ce qu’on boit un coup ici ?











DAVID : Moi, j’fais mieux qu’lui, tu m’crois pas, hein, tu m’crois pas ?












Un Fan : Super faschion mé j croa pa qsa Sèr the boss star A+








L’araignée : Le monde a besoin de « L’FRACASSEUR » où irait-on sans PUDUC.











Un méchant en vacance : Moi, je viens surtout pour défier les trous du cul, des soi-disant guerriers… tu parles, des mioch… quoi… non… je vous en supplie, laissez-moi… non, non, NONNNNN !






vendredi 17 avril 2009

L'INITIATION

Deuxième partie

Le 08/11/20010


Devant ladite grotte, je fais appel à mes souvenirs dans le but de ne pas me tromper dans la marche à suivre. Secret oblige… Quelques minutes plus tard me voilà occupé d’arpenter avec impatience un dédale de couloirs sombres… yes... il y a fichtrement intérêt à être informé de la bonne issue à emprunter. Tous les chemins, y compris celui qui débouche vers la tanière du Maître, regorgent de terribles épreuves, tant mieux.

Bien plus tard, je fais une apparition sereine et décontractée, Maître LARRY me félicite.

-Bien, très bien… la facilité avec laquelle tu t’y es pris, pour venir jusqu’à moi, témoigne de ta grande maturité.



Le lieu ne me dit rien qui vaille le coup de rester plus longtemps, je presse donc le grand manitou.

-Putain, qu’est c’que tu dois t’faire chier ici. Écoute, j’ai pas l’intention d’rester alors tu m’files mon certif et on n’en parle plus, d’accord ?



Il se met à sourire, comme mon père avant lui.

-Prête bien attention à ce que je vais te dire… Depuis ta plus tendre enfance, ton corps a été mis à rude épreuve afin que tu deviennes aussi résistant que tes aînés…



Ton jeune âge est la seule barrière à l’obtention du titre de PUDUC… c’est sûr, pour ce qui est de la robustesse physique tu obtiens l’épreuve, haut la main… par contre, ton esprit… pas ton mental, non… ton esprit, c’est lui qui va faire de toi ce que tu dois devenir…


Là, il prend un « énorme » bouquin sur une des étagères de la grande bibliothèque. Putain, j’espère qu’il ne va pas me faire lire son truc, sinon moi, je me tire. Ouf, il s’asseye et me demande de m’approcher, c’est lui qui lit, je l’ai échappé belle… C’est un pavé son livre.


-Mets-toi à l’aise, jeune homme, et écoute avec attention… Dans les chroniques sur l’histoire des Célèbres PUDUC, il n’est fait mention nulle part du pourquoi de « l’initiation »… Pourtant, le monde a failli connaître, avant l’heure, son apocalypse, et chaque guerrier devrait avoir accès aux connaissances bien avant le « rite de passage »… Je suis à chaque fois obligé de donner des informations explicites sur le sujet… pour comprendre, vois-tu… pour comprendre…


-À une époque très reculée, le monde était déjà sous la protection des PUDUC… guidé par un homme éclairé… Nilrem Le SAGE… Son meilleur ami et bras droit, Reltih La brute, succombant au côté obscur, chercha un jour à prendre sa place et devenir ainsi le numéro un de la communauté, puis du monde… et cela, par tous les moyens possibles… Nilrem Le SAGE s’aperçut de la bassesse de son « protégé » et le répudia… Ce dernier leva une armée et sema la terreur sur toute la surface de la planète… Le monde était à feu et à sang…

Nilrem prit la décision, avec l’accord de ses troupes, de faire prisonnier leur ennemi et de l’enfermer dans une prison spécialement aménagée… Reltih ne pouvait pas être tué, car une légende très ancienne expliquait que si un PUDUC tuait un autre PUDUC tous les PUDUC mourraient, et le chaos règnerait sur la terre… Ladite geôle était en fait un portail sur l’espace-temps, mais une erreur fut commise à cause de l’ignorance des fonctionnalités de l’engin…

Maître LARRY me regarde avec un air confondu.

-Maintenant, et grâce à mon rôle, cela n’arrivera plus… mais bon, continuons…
Reltih fut donc, et par inadvertance, envoyé au 20e siècle… un désastre… Il prit le nom de… HITLER…


Mis au courant de l’erreur, Nilrem prit la responsabilité de ses actes et se fit enfermer à son tour dans la prison, afin de rejoindre son adversaire… chose très dangereuse, quand on sait qu’il aurait pût rester enfermer à jamais dans les limbes du temps… mais le chevalier prit le risque et fut récompensé… La traque dura plusieurs semaines pour se finir dans un endroit devenu mythique, « le bunker »… Reltih choisit par lâcheté le suicide, plutôt que l’éternelle errance en compagnie de Nilrem, dans les limbes du temps…



Sa mission achevée, le guerrier décida tout de même de s’autopunir en réintégrant sa prison… La légende dit qu’il erra pendant plus de 1000 ans… Puis plus sage que jamais, notre héros revint parmi les siens et décréta une nouvelle formule, par mesure de sécurité, quant à l’obtention du titre de PUDUC… l’initiation était née… Nilrem le SAGE partit et ne revint jamais sous son propre nom, mais un autre bien plus connu de la masse des gens… Merlin L’ENCHANTEUR…


Ses grands pouvoirs restent un mystère, ils sont le souvenir d’un grand homme et s’amenuisent avec sa descendance…

À ce moment précis, Maître LARRY se lève et tend son bras droit vers une table massive et brute, 100 kg au moins. Sa concentration est absolue et il commence à trembler de toutes parts, j’en ai presque peur.

La table frémit puis s’immobilise… quand… nom de Dieux… une calculette, posée sur le meuble, se met à virevolter dans les airs… bizarre, j’ai cru voir un fil transparent, mais tant pis, je fais comme si de rien n’était. Le Maître sourit, fier de ses résidus de… pouvoirs ?

-Vois-tu mon jeune ami, ce don m’a été légué grâce à la bravoure de mon ancêtre… c’est une tache indélébile… ma marque de fabrique… Bon, il est temps de passer à ton initiation… viens, suis-moi…



Complètement loufoque celui-là. C’est vrai que l’histoire narrée précédemment m’a quelque peu déstabilisé, mais bon, il faut s’attendre à tout, surtout avec eux. Cette initiation, je vais la passer haut la main et ensuite à moi la belle vie. Il nous conduit vers ce qui doit être… une porte… une porte ? Le vieux me dévisage avec zèle.


-Étrange n’est ce pas ?

-Ben wouai, enfin… j’sais pas, j’démolis quoi… c’est derrière ?

Le Maître devient plus sombre, comme si la rigolade était finie. Je ne sais pas ce qui se trame, mais cela a l’air assez sérieux pour que je recule d’un pas et choisisse dans l’urgence une garde défensive.

-Quand tu arriveras, trouve le chaman et tu sauras…






-Quoi, c’est tout… j’passe la porte, et j’trouve le chaman ?.. Encore un super héros à dégommer, ça va m’dégoudir un peu et après basta !

Il ouvre la porte, rien, le néant. Allez, il ne faut pas trop réfléchir sinon on ne fait rien, je me jette à travers le portail.


-Waouuuuu !