vendredi 13 juin 2008

FESTIVAL DE CANNES (Acte 3)

Pour comprendre l'histoire, il faut la lire du début.
Titre : "Festival de Cannes" (acte 1)
Sous-titre : "Cette fois c'est du sérieux"





RETOUR CHEZ SOI... (vu par TONTON Franck)



Une pièce tamisée par une lumière diffuse laisse apparaître une morphologie robuste étalée de son long sur un lit des plus confortable. Le corps en sueurs s'agite dans tous les sens pour finalement décoller le buste de la couette et se relever vivement. TONTON Franck les sens en éveilles, cherche quelque chose qu'il ne trouve pas... puis se laisse retomber en arrière. Ses yeux fixent un plafond à peine visible, d'emblée, le célèbre PUDUC se met à rouler sur son matelas, pour laisser tomber sur le sol sa puissante carcasse. Amorti par des bras vigoureux, le chevalier des Temps modernes commence une interminable série de pompes qui est pour lui une réponse satisfaisante à sa recherche, son corps fonctionne à merveille. Une porte s'ouvre, NATHALIE sa femme, fait une entrée discrète et gracieuse dans une chemise de nuit des plus affriolante puis s'assoie sur un coin du lit. La belle amante admire son homme avec le regard de l'amour puis dépose une main délicate sur son homme d'acier et le caresse avec désir. Ce dernier émoustillé par les avances de sa dulcinée se liquéfie sur place comme un jeune premier et ils font l'amour comme des enragés jusqu'au bout de la matinée...

Éreintés par ce délectable moment, nous restons là, à bavarder... je lui ai cruellement manqué, mais surtout aux enfants, car sans leur père pour les entraîner, ils sont un peu paumés, les bougres... Ah, quel moment délicieux que celui-là... pour tout dire, je me laisserai facilement aller à... ni pensons plus, agissons. Avec beaucoup de tendresse, j'embrasse NAT sur le front qui déclenche sur son petit visage d'ange un sourire contenté et ému. Frais comme un gardon, je saute du lit en sifflant et me dirige d'un pas cadencé aux W.C, yes ! Le damantium est composé d'un tiers de poudre de diamants, un tiers de titanium et pour lier le tout un tiers d'excrément de PUDUC... ce matériau exceptionnel et le plus solide existant sur cette planète. Tous les PUDUC ont des toilettes Turques fabriquées sur mesure dans cette matière indestructible, un PUDUC ne s'assoit jamais sur une quelconque lunette, jamais. Debout et nu comme un ver, me voilà enfin à l'intérieur du lieu le plus apaisant pour un PUDUC. Bras et jambes tendus avec les deux mains et les deux pieds collés contre les parois en damantium... je commence à pousser. Mes muscles sont bandés à l'extrême, faisant ressortir un relief veineux sur mon corps puissant et endurci par des années de combats. Gorgé de sang, mon visage rougi... quelque chose d'anormal se produit et tout de suite face à évènement inhabituel, je me mets en position à la fois défensive et d'attaque... La porte des W.C vole en éclats par un coup de pied redoutable déclenché par un PUDUC hurlant de colère... Je n’arrive pas à CHIER !
Face à moi, un décor inconnu d'un blanc immaculé... putain qu'est c'qui se passe... En premier lieu, je rassemble rapidement mes esprits puis tâtonne à la dérobée mon anatomie, rien. Ma compréhension en prend un coup et tous mes sens sont rassemblés dans ma défense... collé contre le mur, j'arpente lentement la pièce puis m'arrête dans l'angle protecteur... mais que s'est-il passé..?

Retour en arrière...

La bataille fait rage et l'agonie des PUDUC les dirige inévitablement vers un destin des plus cruel. À 500 mètres de la scène, POLO le petit mousse reste caché derrière un rocher où sa très petite taille d' 1mètre devient rapidement un atout. Ses jambes tremblent et quand il essaie de les stopper avec ses mains, c'est sa tête qui bouge dans tous les sens. Tétanisé, POLO ne parvient pas à se joindre aux PUDUC... ce n'est pas qu'il manque d'énergie, mais dans cette situation exceptionnelle, POLO n'arrive pas à rassembler assez de courage... Soudain, une lumière aveuglante, puis plus rien...

Retour dans le présent...

Cette lumière phosphorescente... mais oui, maintenant je me rappelle de tout. À l'instant et sans bruit, une porte s'ouvre doucement vers l'inconnu, par instinct je mis engouffre... Un dédale de couloirs interminables me fait penser que je dois être dans un quelconque laboratoire souterrain, en tout cas ma curiosité est poussée à l'extrême et la fin du tunnel m'apportera certainement les bonnes réponses. Une issue vers l'extérieur apparait et je sors en totale confiance... ébahi par le lieu, je m'arrête et contemple cette grande pièce sans couleurs et aux formes indéterminées... Les PUDUC sont là, quel bonheur de retrouver ses frères, SHANY, NOUNTCH, LARRY et JEAN CHRIS... il manque BRUNO ET L' VALET... leurs regards attristés laisse présager le pire. Les circonstances, nous empêchent de nous saluer, mais, pas besoin... Mon cœur bat la chamade, L' VALET fait une entrée lente et contrôlée, il est aussi stupéfait que j'ai pu l'être, puis d'emblée BRUNO arrive avec un roulé-boulé, il se relève et m'embrasse sur le nez... ça va les copains ? Ce petit moment vaut bien un sourire... L'atmosphère glauque colle bien à l'endroit qui nous héberge et nous restons sur nos gardes, la tension est palpable. Rassurant, je demande au groupe si tout va pour le mieux et les réponses ne se font pas attendres... finalement, nous avons en commun les mêmes expériences castratrices, rien ni personne ne peut enlever à un PUDUC sa fierté et son... À cet instant, le temps s'arrête, nous échangeons les mêmes regards... une présence humaine se rapproche dangereusement, il ne va pas être déçu ! POLO arrive... comme POLO... en faisant la roue, mais sans freins... il s'éclate la face contre le mur et je l'aide à se relever, content, il acquiesce, un sourire. La rage au ventre, L'VALET lui blasphème dessus sans aucune retenue. SHANY prend la défense du petit mousse et NOUNTCH celle de L'VALET... immédiatement, je mets un terme à ces enfantillages et demande à LARRY ce qu'il pense de notre situation. La réponse est catégorique, nous sommes seuls dans un endroit des plus mystérieux et bien sûr, sans pouvoir chier...


Subitement, ma vue me joue des tours... ce qui nous entoure devient peu à peu translucide. Effectivement, la transparence presque invisible laisse apparaitre... non de dieux, nous sommes dans l'espace, en perdition dans l'espace, cette menace est tout bonnement... magnifique. Le spectacle offert est époustouflant, les planètes avec leurs couleurs à la fois pâles et vives sur un fond noir corbeau parsemé d'étoiles étincelantes et cet énorme soleil, il domine le tout avec majesté... Nous restons impuissants et fascinés par ce panorama grandiose... mais pas moins tragique car si les PUDUC sont ébahis par autant de splendeur, moi, TONTON Franck reste pragmatique... Je fais donc remarquer au groupe mon incompréhension face à la technologie sur laquelle nous devons nous reposer, eh oui, mais s’il y a bien quelque chose que je comprends, c'est le soleil, il devient de plus en plus gros et ça veut dire... qu'on est dans la MERDE !


À suivre...

mardi 10 juin 2008

le mans 2008





Discrets mais bien présent, des PUDUC étaient au Mans, avec nos amis du club de Pecquencourt.

vendredi 6 juin 2008

FESTIVAL DE CANNES (Acte 2)

Pour comprendre l'histoire, il faut la lire du début.
Titre : "Festival de Cannes" (Acte 1)
Sous-titre : "Cette fois c'est du sérieux"



UN COMBAT COMME ON LES AIME (vu par JEAN-CHRIS Le fou furieux)


L'attente est insoutenable, mais l'action à venir nous conforte. L'effrayante situation pourrait rendre fou le commun des mortels... Nous, notre lot ce n'est pas la peur de combattre... ou de devoir combattre avec la peur au ventre... Notre angoisse serait dans l'inaction et notre peur naîtrait dans la mollesse... que la bataille commence..! L'engin délivre une quantité incroyable de petits UFO... leurs bruits et ressemblances avec des abeilles géantes donnent aux bestioles un air de déjà vu... bof, j'suis déçu. Les UFO volent dans tous les sens, on dirait un spectacle de danse, un ballet... pour finalement se concentrer et former une puissante ligne d'attaque parallèle au sol. À cet instant, une émotion comme je les aime s'empare de moi et un regard furtif vers mes frères laisse présager un moment des plus délectable. La ligne ennemie se modifie lentement en un arc de cercle à 45° par rapport au sol. Nous faisons de même pour protéger nos flans... je me retrouve à l'extrémité de l'arc, dos à dos, mais séparé par deux mètres de NOUNTCH l'ensorceleur. Soudain, je vacille, tombe à genoux et manque de perdre connaissance... je me relève, nom de dieux j'comprends pas puis me retourne rapidement vers NOUNTCH. Ce dernier, trop concentré pour relever quoi que se soit pourrait bien être l'auteur d'un pet magistral, je le reconnais bien là... respect. Ma vigilance a été mise à mal pendant 10 longues secondes et il n'en faut pas plus à l'adversaire pour en profiter, d'ailleurs une nuée d'bestioles fonce sur moi. L’essaim d’abeilles reste en retrait, l'une d'entre elles stationne à 3 mètres tout au plus de ma face, elle m'étudie... j'lui fonce dans la gueule. Quelque peu affaibli par ma récente intoxication, me voilà occupé de chier sur la bestiole, c'est qu'elle rouspète la conne. Et me voilà, à prendre un pied d'enfer, je saute sur un autre insecte métallique et m'accrochent tant bien que mal, même brutalité anale pour cet enfoiré. À côté la bataille fait rage, mes frères en ont profité et nous avons le dessus. Mais leurs nombres va en grandissant... c'est un bon jour... Après 5 heures de combat acharné, nous sommes terriblement émoussés, le sol quant à lui est noirci d’une quantité incroyable de débris métalliques Je vois mes frères se regarder et repartir motivé à la charge, mais... TONTON Franck conscient de nos limites, lève les deux poings au ciel en signe de ralliement, les PUDUC s'exécutent difficilement puis se collent les uns aux autres. Essoufflé, j'arrive le dernier. TONTON Franck fait peine à voir, il est complètement vidé et pourtant… NOUNTCH entièrement brisé, garde en lui des réserves insoupçonnées qu'il va falloir extirper avec beaucoup de difficulté. BRUNO a les genoux éclatés et il tient à peine sur ses jambes, mais ses yeux restent vaillants. L'VALET me fait un clin d’œil, il manque dangereusement d'air et titube, du sang coule à flot de sa nuque, il tient bon... pendant que Maître LARRY tourne de l'oeil et s'écroule sur un genou... non, il se relève péniblement et fait un good tremblant du pouce dans ma direction. Tout en arrachant un bout de métal encore coincé entre ses dents, le regard de SHANY reste inexpressif et s’arrête dans le vide et moi JEAN-CHRIS suis paralysé du bras gauche et de la jambe droite, mais je garde espoir. Le jour se lève et les célèbres PUDUC ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes... la journée sera très belle. Nous sommes fiers et le moment est idéal pour expirer sur le champ d'honneur. Tout les 5 formons un cercle disgracieux et ce petit temps mort, nous a permis de reprendre des forces…mais à quel prix ? En face, l'ennemie attend... nous avons gagné leur respect cela se sent, et s’ils proposent un quelconque acte de pitié... qu'ils aillent se faire foutre ! En position de combat, ils peuvent flairer une odeur nauséabonde s'émaner de nous, celle de la victoire... rien d'autre ne compte. Le vaisseau lâche une nouvelle nuée d'UFO, peut-être le double de ce qui nous a été envoyé puis une autre, suivi par une dernière. Le ciel est désormais assombri par ces putains de saloprits. La démesure serait le maître mot, ou inimaginable, en tout cas un chaos total tel que je n'en ai jamais vu. On entend venir à nous des bruits de ferraille horribles accompagnés par des sons sourds, les tympans sont à la limite d'éclater, impossible de parler et l'air devient totalement irrespirable. Notre fin est proche comme le décor qui nous entoure. Les UFO campent leurs positions offensives, puis dans un mouvement stratégique s'élancent doucement jusqu'à... C'EST REPARTI !


À suivre...