samedi 23 août 2008

FESTIVAL DE CANNES (Acte 5)


Pour comprendre l'histoire, il faut la lire du début.
Titre : " Festival de Cannes " (acte 1)
Sous titre : " Cette fois c'est du sérieux "



REVELATIONS... (vu par CHANY l’ange noir)

Le paysage défile à une allure vertigineuse sur cette route déserte d’Angleterre et la pluie fine martèle ma visière incrustée de moucherons. Le bruit criard du moteur de ma moto résonne dans mes oreilles pourtant protégées par un casque des plus performant, hélas peut-être un peu trop. Sur le bas côté, les arbres passent à une telle vitesse qu’ils n’offrent à ma vue qu’un mur opaque transformant du même coup l’autoroute en un couloir unique et sécurisant. Les aiguilles de mon compte-tour suivent harmonieusement celles de mon compteur qui indique en l’occurrence 260. L’adrénaline est trop forte, on n’a qu’une vie après tout… je baisse un rapport et accélère en contrôlant instinctivement l’embrayage, ma roue avant se lève d’1mètre 30 du sol, le pied. Une couche de sueur se plaque contre puis entre mes omoplates et descend le long de mon dos, la raie de mes fesses s’humidifie jusqu’à inonder lentement mon postérieur. Après quinze minutes dans ces conditions, je décide de réduire ma cadence pour retrouver une vitesse de croisière… 180. Ma roue avant touche délicatement le sol, clignotant à droite et je m’engouffre sur une aire de repos. La paternité m’a fait du bien et les conneries sont loin derrière moi, je m’arrête donc pour déguster un cola… Mon épopée du jour a quelque peu malmené ma machine, en plus l’air humide et froid de cette région du nord-est assez agressive voila donc pourquoi mon choix s’arrête sur un gros arbre touffu et protecteur. Mes pensées vont et viennent, mais se concentrent toujours dans la même direction, celle de mon fils. À cet instant ma décision est prise, plus de bêtises et le retour à la maison se fera des plus tranquille. J’enfourche paisiblement mon bolide avec de solides résolutions ancrées en moi quand soudain un motard arrive et me lance une terrible menace du poing puis du doigt. Ma destinée me rattrapera telle toujours, le repos restera t-il pour « l’ange noir » une gageure. Pendant que mon ennemi marque son impatience par des accélérations forcées, ma tête bascule lourdement vers l’avant puis dans sa direction… la boite de cola vide s’écrase sous la pression de mes doigts puis je tends mon bras en direction du rider et lâche la canette en signe d’acceptation du défi… et c’est reparti !

À bord du vaisseau la fête se termine, quand soudain et sortie de nulle part une voix familière fait écho… celle de DAVID l’homme des bois. Malgré la fatigue, ma vitesse d’exécution est instantanée comme celle de tous les PUDUC présents. Nous nous recentrons au milieu de la pièce pour former un bloc défensif indestructible. L’attente est brève et c’est tant mieux, car nos nerfs mis à rudes épreuves ces dernières heures nous rendent plus qu’irritables, donc instables. La voix aérienne de DAVID à quelque chose de métallique avec une légère intonation féminine et nous mets tout de suite à l’aise. La voix explique qu’elle n’est pas DAVID, mais le vaisseau lui-même, et ce choix délibéré a été opté pour ne pas nous déstabiliser. Putain, ils font chier avec leurs conneries, ce que j’espère c’est qu’on va bientôt pouvoir tirer une bourre sur une bonne vieille bécane, quitte à crever autant que ce soit sur la route… Notre attention prend naissance dans un silence de mort, ce qui donne à la voix toutes ses chances pour des explications des plus attendues. Toutes les interprétations se feront par rapport à nous, afin de mieux comprendre qui, mais surtout ce qu’ils sont... C’est un peuple très évolué, ils se nomment les « GARDIANS » et sont sans sexe, mais d’une très grande beauté… selon nos propres critères le mot hideux, serait inapproprié.

Ils vivaient paisiblement depuis la nuit des temps quand apparurent les méchants « DAARKHNOR ». Conquérir et soumettre fait partie des gènes de ces monstrueux dominants assoiffés de sang et la destruction par le vide leurs destinées. La guerre entre les deux opposants fait donc rage depuis maintenant 300 ans et les pertes en vies intergalactiques sont énormes, 67% pour les « GARDIANS » et 43 % pour les « DAARKHNOR ». Les dégâts engendrés aux gentils sont à l’origine de la recherche d’éventuels alliés à travers l’espace et le temps… la terre, les PUDUC… Comble de malchance, les gentils ont perdu un temps précieux en enlevant 10 milliards d’années dans le futur et à 10 billons d’années lumières de chez eux, des terriens au doux nom de PUDUCS (des trouDUCs)…
Mis au courant de la tentative express, mais ratée des GARDIANS, les méchants se mirent en chasse pour exterminer les célèbres alliés potentiels de leurs ennemies… départ pour un lieu inconnu, CANNES. Les chroniques des célèbres combattants relatent à merveille ce haut fait d’armes, mais ne mentionnent pas l’intervention des GARDIANS au moment le plus critique. La téléportation quantique des fameux riders sur leur vaisseau fut une réussite totale… Pour éviter tout débordement inutile et soigner nos plaies, il fallut nous mettre dans un état d’hibernation contrôlé. Leurs technologies nous à complètement castrés du point de vu anale afin de faciliter notre guérison, moi CHANY l’ange noir, je dis que se fut surtout pour avoir un meilleur contrôle en cas de problème… d'ailleurs, le « ENTERPRISE » dut nous sortir expressément de notre sommeil forcé (voir les chroniques). Le choix de l’aspect extérieur du vaisseau façon « Star Trek » fut également un choix judicieux tout droit copié dans la caboche de Maître LARRY… eh oui.

Pourquoi nous, simplement parce que nous sommes les PUDUC… Finalement cette question, je ne me l’a suis jamais posée et reste sans réponse, à moins que… L’atmosphère est détendue, ce qui permet aux membres du groupe d’écouter avec une certaine décontraction et cela me fait le plus grand bien… j’en profite donc pour questionner discrètement le garant de notre histoire et le plus apte à répondre sur le sujet… Maître LARRY.

-Vois-tu CHANY notre histoire remonte à la nuit des temps, à SPARTE plus précisément… À l’époque les combats étaient sérieux et notre lot pour survivre, l’élitisme. Toi par exemple, tes ancêtres étaient les meilleurs cavaliers au monde, en plus d’exceller dans les combats armés ou non. Je ne vais pas te faire un cours d’histoire sur le sujet, mais la trahison d’un allié nous mire tous dans une situation délicate ou notre survie fut dans l’échappatoire afin de pouvoir perpétuer notre race… un radeau de fortune, une mer déchaînée puis l’horizon d’une terre nouvelle, le cap blanc nez. La vie en autarcie et la tradition nous permirent de subsister et les liens de consanguinités développèrent chez nous une spécificité, la présence de particules acides dans les matières fécales. D’après certains chercheurs, les premiers à avoir contracté cette particularité furent le clan des « NOUNTCH »… mais bien sûr, ce n’est qu’une hypothèse.

Si j’avais lu le livre des chroniques, ma connaissance sur notre histoire m’aurait peut-être guidé mieux que je ne le fais maintenant… En tout cas, cette biographie orale m’a redonné une pêche d’enfer et à défaut de monter sur une machine pour soulager la tension amassée en moi pendant ces dernières heures, le combat sera un excellent exutoire…Je ne sais pas qui sont nos ennemies, mais ce que je sais… c’est qu’ils vont regretter d’avoir mis CHANY l’ange noir en pétard !

lundi 18 août 2008

Les PUDUC contre DRACULA

CHAPITRE 2


Il est temps de reprendre la route maintenant, car la nuit est tombée. Nous nous apprêtons à enfourcher nos engins quand Nountch prend soudainement la position du chien de chasse à l’affut.
Nous l’observons humer l’air ambiant, les naseaux frétillants et l’œil inquiet.
L’valet prend alors la parole et nous explique que Nountch le démêrleur est doté d’un appendice exceptionnel et capable, grâce aux innombrables poils sensibles qui tapissent ses profondes cavités nasales, de détecter les différences de pressions atmosphériques, le taux d’hygrométrie ambiant ainsi que la charge en électricité statique des nuages présent au dessus de nous.
Nountch se retourne alors vers nous et confirme les propos de Christophe d’un hochement de tête puis pointe l’index vers le ciel et déclare.

_ On va se prendre une drache phénoménale sur le coin de la gueule si on est encore là dans dix minutes, moi j’vous l’dit !
Puis joignant le geste à la parole, se précipite vers sa moto.
Quinze secondes plus tard nous fonçons comme des dingues à la recherche d’un abri.

Quelques kilomètres plus loin en arrivant au sommet d’une côte nous apercevons enfin une bâtisse. Au loin, en effet, un imposant et sombre château se dresse au faîte d’une éminence rocheuse.
Heureusement un petit sentier semble y mener. Schany s’y engouffre le premier, tel un dément, en faisant un Wheeling d’enfer. Le reste de l’équipée sauvage se rue à sa suite comme un seul homme.
L’arrivée au château se fait sous le déluge mais la chance est avec nous car une partie de la cour est constituée d’un préau. Et c’est à pleine vitesse que nous y entrons.

Dans la précipitation et à cause du manque de luminosité, je ne remarque pas une bouteille de Ti Grant qui tombe du sac du Buveux. J’arrive dessus plein gaz et là c’est l’accident. Je pars en tête à queue et percute David qui évite de s’encastrer dans un mur. Quant à moi je suis éjecté dans les airs.
En plein vol et pour m’éviter une chute fatale je tente hâtivement une lévitation contrôlée. Mais, comble de malchance, je suis foudroyé par un éclair meurtrier. Après un vol plané, j’atterrie cul par-dessus tête sur les pavés de la cour pour finir ma course folle, les pattes en l’air, contre la massive porte d’entrée.
A suivre.....

mercredi 13 août 2008

Les PUDUC contre DRACULA

chapitre 1




Nous roulons à fond, je jette un œil sur le compteur………110. C’est le pied. Jean Chris me dépasse et ce place devant moi et là de sa main droite baisse son falzar puis, me présente sans vergogne son arrière train au joues charnues. Et là c’est l’attaque. Une déflagration, tel un coup de tonnerre, suivie d’une volée de matières fécales. Putain ! Je baisse la tête et le flot d’excréments passe au dessus. J’ai eu chaud. Il a bien faillit m’avoir « la rupture ». Je me porte à sa hauteur et lui signale que c’est loupé pour cette fois encore. Lui, mort de rire me fait signe de me retourner. Alors, je vois, Tonton, le poing levé en un geste menaçant, le visage en parti recouvert de déjections. Oh, putain, c’est lui qui à tout pris dans la face, et il à l’air mauvais.

Hier. Nous avions pris la route, les PUDUC au complet. Christophe, Nountch, Franck, Schany, Bruno, David, Jean-Christophe et moi. Il nous arrive parfois, en effet, lorsque l’envie d’aventure nous prend, de partir à la recherche de concentres lointaines. Cette fois ci le destin nous a conduit quelque part en Roumanie et plus précisément en Transylvanie (célèbre dans le monde pour ses fromages au lait de brebis fermenté dans de l’urine de loup).

Nountch se porte à ma hauteur et me fait savoir que le soleil va bientôt se coucher et qu’il va, en outre, falloir trouver un endroit pour la nuit. Puis tonton déboule comme une fusée pour dépasser notre groupe et, dans un dérapage contrôlé se plante au milieu de la route, il bondit alors de sa moto et nous fait signe de stopper.

Le groupe se range alors sur le bas coté et se regroupe attendant avec une certaine crainte que Franck nous rejoigne. Mais c’est d’un pas étonnamment calme que s’approche notre Tonton. Ce qui semble rassurer tous particulièrement Jean-Chris qui s’attendait au pire.
Une fois à notre hauteur Tonton trebuche et effectue une surprenante roulade avant, pour se redresser pile poil devant Jean-Chris qui surprit ne peut éviter une gerbe de vomi à bout portant.
Il reste là alors hébété devant un franck arborant le sourire fier de la vengeance accomplie.

_ Un partout, on en restera là pour aujourd’hui. Intervient promptement Nountch.
Ce qui met un terme aux hostilités.
(Ces joutes un peu spéciales entre PUDUC sont toujours sans conséquences, car elles nous stimulent et nous permettent d’êtres réactifs en toutes circonstances, resserrant par là même les liens qui nous unissent.)

_Eh, les copains, j’boirais bien un Ti Grant ! S’exclame ensuite Bruno.
Tous le monde se regarde puis……. c’est le fou rire générale.

A suivre.....

jeudi 7 août 2008

Douce FRANCE



Histoire sans parôles d'un PUDUC. Enfin un peu de douceur dans ce monde de brutes.

mardi 5 août 2008

METALLICA

En 1981 Dieux créa le heavy métal.


Le 14 août à Arras.


Un concert entier dédié aux fans http://www.rockenfrance.fr/ .
Des extraits de l’album peuvent être entendus sur le site http://www.missionmetallica.com/. Le titre du nouvel album est "Death Magnetic", il est composé de 10 chansons :

That Was Just Your Life
The End Of The Line
Broken, Beat & Scarred
The Day That Never Comes
All Nightmare Long
Cyanide
The Unforgiven III
The Judas Kiss
Suicide & Redemption
My Apocalypse