
LE POINT FAIBLE DES PUDUC… Acte 7
(vu par le Bourgmestre)
Partie 1

On entend toujours parler des PUDUC, mais rarement de leurs femmes et pourtant elles jouent un rôle primordial. L’éducation de la descendance, l’entretien du foyer, infirmières à leurs heures, porte-paroles, bénévoles dans diverses associations caritatives, etc., mais leurs plus grands rôles « Femmes de PUDUC » !
Dan

s le hangar, les Chevaliers attendent avec lassitude la suite qui arrive sous la forme de trois représentants. Au centre, il y a un homme corpulent dont la fonction est celle de Bourgmestre, cette personne, c’est moi, accompagnée de mes deux adjoints. Les PUDUC sont toujours dans une positon de combat que je comprends tout à fait. Ils ne répondent pas à mes salutations de bienvenue et nous obliges à stopper net, la fatigue s’en doute. L’un d’eux sort du rang, son visage est orange et ses yeux sortent de

leurs orbites, il me fait peur. Mes fiches me rappellent comment se nomme ce guerrier étrange, et je l’appelle donc par son nom, « TONTON ». Ce qui a pour effet de l’énerver. Il retire le morceau de tissu qui lui sert à cacher ses attributs mâles extrêmement développés et se retourne en se penchant en avant. Je ne comprends pas le pourquoi de l’offrande…

Ah non, ce ne sont pas les fesses de TONTON, ça !

AAAAH, là oui, allez continuons....
Soudain, ses fesses se mettent à trembler et un pet des plus banals en sort timidement. Là s’en est trop, le combattant m’injurie avec des propos obscènes et rabaissants. Leurs refus d’entendre mes éclaircissements sont catégoriques, et sans appel, moi, j’aurais dû mieux lire mes fiches…
Les PU

DUC patientent en position de combats sans deviner ce qui va

suivre… le point faible du groupe. Dix minutes s’écoulent et l’arrivée de leurs femmes dans le hangar a pour portée de les déstabiliser à un tel point que le contrecoup est insurmontable. Moi et mes adjoints sommes les spectateurs d’une scène dramaturgique unique, si j’avais su, j’aurais pris mon caméscope…

Tendu jusque-là, le groupe se relâche… En chef de meute, TONTON réagit comme tel,

ne pas pleurer. Il marche vers NATHALIE avec les deux bras tendus et collés contre lui, seules ses jambes bougent puis arrivé près d’elle ses yeux se gorge de larmes. TONT

ON se détourne de NATH et s’en va pleurer plus loin, je l’entends rugir d’ici. L’atmosphère ambiante et recouverte d’une fine couche de pathétisme. Trop occupé à se laver les mains, NOUNTCH arrive en retard pour saluer sa femme, qu’il étreint et embrasse. Défouloir oblig

e, NO

UNTCH entame un monologue constructif sur l’aventure. Conquise, PHANY s’assoit pour écouter. Deux heures plus tard et sans la moindre fatigue, NOUNTCH termine son histoire. Courbaturée par sa positon, PHANY se lève et enfin ils s’entrelacent puis s’embrassent en pleurant. Déboussolé, SHANY marche lentement en direction de sa compagne avec une petite larme isolée et naissante au coin de l’œil. En perte de repères, il demande où « elle » est… Elle montre une porte et répond qu’ »elle » est derrière.

SHANY quitte le site en courant et s’engouffre dans ladite pièce. Toute l’attention de l’assem

blée reste figée sur cette issue d’où un bruit sourd s’échappe. La massive porte s’ouvre lentement... laissant apparaître et chevauchant son bolide d’une main, SHANY le chevalier des temps modernes. La jubilation se grave sur son visage, malgré les difficultés pour le voir dû aux cabrioles
qu’il entame avec frénésie. Sa compagne est ravie, car ce soir elle le sait, ça va être sa fête…