vendredi 31 octobre 2008

FESTIVAL DE CANNES

LE POINT FAIBLE DES PUDUC… Acte 7
(vu par le Bourgmestre)

Partie 1

On entend toujours parler des PUDUC, mais rarement de leurs femmes et pourtant elles jouent un rôle primordial. L’éducation de la descendance, l’entretien du foyer, infirmières à leurs heures, porte-paroles, bénévoles dans diverses associations caritatives, etc., mais leurs plus grands rôles « Femmes de PUDUC » !

Dans le hangar, les Chevaliers attendent avec lassitude la suite qui arrive sous la forme de trois représentants. Au centre, il y a un homme corpulent dont la fonction est celle de Bourgmestre, cette personne, c’est moi, accompagnée de mes deux adjoints. Les PUDUC sont toujours dans une positon de combat que je comprends tout à fait. Ils ne répondent pas à mes salutations de bienvenue et nous obliges à stopper net, la fatigue s’en doute. L’un d’eux sort du rang, son visage est orange et ses yeux sortent de leurs orbites, il me fait peur. Mes fiches me rappellent comment se nomme ce guerrier étrange, et je l’appelle donc par son nom, « TONTON ». Ce qui a pour effet de l’énerver. Il retire le morceau de tissu qui lui sert à cacher ses attributs mâles extrêmement développés et se retourne en se penchant en avant. Je ne comprends pas le pourquoi de l’offrande…

Ah non, ce ne sont pas les fesses de TONTON, ça !


AAAAH, là oui, allez continuons....

Soudain, ses fesses se mettent à trembler et un pet des plus banals en sort timidement. Là s’en est trop, le combattant m’injurie avec des propos obscènes et rabaissants. Leurs refus d’entendre mes éclaircissements sont catégoriques, et sans appel, moi, j’aurais dû mieux lire mes fiches…

Les PUDUC patientent en position de combats sans deviner ce qui va suivre… le point faible du groupe. Dix minutes s’écoulent et l’arrivée de leurs femmes dans le hangar a pour portée de les déstabiliser à un tel point que le contrecoup est insurmontable. Moi et mes adjoints sommes les spectateurs d’une scène dramaturgique unique, si j’avais su, j’aurais pris mon caméscope…

Tendu jusque-là, le groupe se relâche… En chef de meute, TONTON réagit comme tel, ne pas pleurer. Il marche vers NATHALIE avec les deux bras tendus et collés contre lui, seules ses jambes bougent puis arrivé près d’elle ses yeux se gorge de larmes. TONTON se détourne de NATH et s’en va pleurer plus loin, je l’entends rugir d’ici. L’atmosphère ambiante et recouverte d’une fine couche de pathétisme. Trop occupé à se laver les mains, NOUNTCH arrive en retard pour saluer sa femme, qu’il étreint et embrasse. Défouloir oblige, NOUNTCH entame un monologue constructif sur l’aventure. Conquise, PHANY s’assoit pour écouter. Deux heures plus tard et sans la moindre fatigue, NOUNTCH termine son histoire. Courbaturée par sa positon, PHANY se lève et enfin ils s’entrelacent puis s’embrassent en pleurant. Déboussolé, SHANY marche lentement en direction de sa compagne avec une petite larme isolée et naissante au coin de l’œil. En perte de repères, il demande où « elle » est… Elle montre une porte et répond qu’ »elle » est derrière.



SHANY quitte le site en courant et s’engouffre dans ladite pièce. Toute l’attention de l’assemblée reste figée sur cette issue d’où un bruit sourd s’échappe. La massive porte s’ouvre lentement... laissant apparaître et chevauchant son bolide d’une main, SHANY le chevalier des temps modernes. La jubilation se grave sur son visage, malgré les difficultés pour le voir dû aux cabrioles qu’il entame avec frénésie. Sa compagne est ravie, car ce soir elle le sait, ça va être sa fête…

samedi 25 octobre 2008

FESTIVAL DE CANNES

CE JOUR VIENDRA... ACTE 6 (vu par One Fane)

Partie 3



Dans l’antre de la maisonnette, la belle prépare le repas… une larme glisse doucement le long de sa joue. La pauvre petite pense à son homme en regardant la photo jaunie épinglée au mur. C’est la coupure d’un journal racontant les exploits des « CELEBRES PUDUC » et à l’époque le groupe était encore au complet (à la mémoire de feu DAVID).
Soudain et sans frapper, une personne corpulente ouvre brutalement la porte puis explique dans un langage incompréhensible, mais très explicite pour la belle que son homme est là, enfin, bientôt là. Ni une, ni deux elle se précipite dehors sans même refermer la porte et enlève ses sandales puis les jettes à qui les trouvera. Pieds nus, elle se lance dans une course érotiquo-effrénée, à travers les rues de la ville.


Tournant sur lui-même dans une descente douteuse, le «Enterprise » survole un paysage apocalyptique. Une fumée âcre et aveuglante monte sans fin jusqu’au ciel et de la lave verdâtre s’échappe des hideux volcans, alourdissant encore plus l’horrible spectacle. Croyants leurs fins arrivés, les PUDUC émettent un puissant cri guerrier, le « BAWAC ». Fragilisée par l’onde exhalée et dans un terrible fracas, la carlingue commence dangereusement à se disloquer. Instantanément et avec surprise, le vaisseau ralentit, ayant comme conséquence, l’annulation totale et cela pendant 3 secondes, de la gravité. À bord, c’est le bordel…
La masse métallique est contrôlée par une force invisible et sa vitesse avoisine les 600 km/h. Juste en dessous la ville abritant la belle demoiselle voit ces habitants entrer dans une effervescence collective face au spectacle hallucinant. Le « Enterprise » pique du nez puis s’immobilise à 300 mètres au dessus du sol… sa descente se fait sans encombre dans un gigantesque hangar aménagé pour l’occasion. Le vaisseau disparaît sous les yeux de la jeune femme éplorée qui arrive en courant. À bout de souffle, elle pénètre dans le dépôt et se dirige instinctivement vers le lieu de débarquement, son cœur bat la chamade.


Aux aguets, les PUDUC descendent lentement du « Enterprise » par une large passerelle métallique. La position de combat défensive adoptée par le groupe a largement fait ces preuves dans diverses batailles (voir les chroniques). Le moment n’est pas à la rigolade, malmenée pendant le voyage, nos amis sont prêts à riposter à la moindre étincelle, au moindre cliquetis… car ne l’oublions pas, ils n’ont pas chié depuis plusieurs jours ! La belle arrive en marchant d’un pas décidé en direction du groupe, tous se mettent en garde prêt à bondir sur cet inconnu, quand soudain SHANY d’une voix rauque s’interpose : « Mais attendez ! C’est une… une femme ! Et une bombe en plus ! »


Le groupe ouvre littéralement ses yeux en grand et constate qu’en effet, ce n’est pas une femme, mais… UNE BOMBE ATOMIQUE !
La belle s’approche langoureusement des PUDUC et leur fait à chacun une bise sur le front puis leur demande où se trouve son homme… A cet instant précis, BRUNO se met à genou aux pieds de la belle en déclarant sa flamme avec une main sur le cœur. Après lui avoir baisé les orteils, il s’excuse de son impolitesse en demandant avec convenu, qui est l’heureux élu. Sous le vaisseau, une barrique en bois se met à bouger dans tous les sens, POLO est sûrement caché dedans. La tête de la fripouille émerge doucement du tonneau et pour on ne sait quelle raison, il en sort apeuré en singeant des gestes incohérents. D’abord, il se fracasse la tête en tombant sur le sol puis après s’être relevé difficilement, il reste planté là, paralysé par la vue de la belle. POLO émet un petit son à peine audible : « kaaachraaa ? » (traduction : Casandra ?)
La belle lui répond avec tendresse : « Oui, c’est moi mon amour, tu m’as tellement manquée, tu sais… »
Sans raison apparente, les yeux de polo se révulsent et il tourne sur lui-même avant de s’effondrer. Tous les membres du corps de POLO se raidissent puis se relâchent avant de trembler. Il convulse très certainement de peur… le spectacle est pathétique. Malgré cette représentation farfelue qui en détrônerait plus d’un, les pensées de Casandra sont toutes dirigées vers son petit homme. Elle s’agenouille délicatement, enlace le malade dans ses bras puis se relève avec, et tout cela en ne le quittant pas des yeux une seconde. À ce moment précis, POLO tourne de l’œil et s’évanouit avec sa tête confortablement installée dans le moelleux décolleté de la belle. Casandra se détourne du groupe puis avant de partir avec le très fortuné POLO, dévoile ses intentions sur un ton doux et linéaire : « Je n’en peux plus mon amour et ton retour et pour moi une bénédiction. Tu m’as délaissé depuis trop longtemps… tu as intérêt à assurer »



La scène héroï-comique se passe, ne l’oublions pas, sous le regard ébahi des célèbres PUDUC. Ils ne comprennent pas encore tout ce qui se passe, mais s’il y a bien quelque chose qu’ils se sont approprié, c’est l’instinct de survivre dans un milieu hostile, à suivre donc...

La maisonnette accueille maintenant le plus heureux des couples où Casandra s’affaire à s’occuper avec attention de son homme… Mais si on regarde bien dans la chambre et au-dessus du lit, il y a un poster accroché au mur avec une représentation féminine de la perfection faite femme. Casandra est donc sortie tout droit de… en-tout-cas, il va passer de bons moments le salopard !



samedi 18 octobre 2008

FESTIVAL DE CANNES

CE JOUR VIENDRA... ACTE 6 (vu par One Fane)

Partie 2



Dans le « Enterprise » les endroits pour se tenir deviennent rares et POLO doit redoubler d’imagination… il attrape avec malice la jambe gauche de Maître LARRY et il se prend un coup de tête offensif, puis il s’en remet à TONTON et ce dernier lui crache un gros molard au visage, le bras de L’VALET traîne, et il l’attrape, mais reçoit en échange un violent coup de poing, décidément ce n’est pas son jour à POLO. Ses tentatives infructueuses continues…


Le beau temps est de la partie et la belle demoiselle se promène en faisant des achats sur la place du marché. Une robe noire moule à même la peau ses formes alléchantes et son bras fléchi, retient l’anse d’un panier en osier. Le décor n’est pas banal puisque c’est celui du film « bienvenue chez les chtis »… la convivialité que l’endroit dégage est unique. Dans les rues avoisinantes, mêmes topos, sourires et salutations avec embrassades sont de rigueurs. En essayant un chapeau en paille tressé, un joli petit sourire se dessine sur la bouche de la belle. Elle se confesse au marchand de chapeau : « Il va bientôt rentrer, je le sens… et peut-être même plus tôt, que je ne l’avais prévue ».
Le marchand cache difficilement une moue disgracieuse et prend la jeune femme dans ses bras pour la réconforter, mais surtout cacher les larmes naissantes qui l’envahissent : « Bientôt, oui… bientôt… »


À bord du « Enterprise » et sous les directives avisées de NOUNTCH, JEAN-CHRIS aidé de BRUNO et SHANY pansent les plaies ouvertes de POLO dû aux chocs répétés contre les parois et provoqués par les dernières secousses : « Il n’est plus le gaillard qu’il a été ! »
Complaisant, SHANY dégaine un clin d’œil complice en direction de POLO : « Va falloir faire attention maintenant, hein gamin ! »
Malgré l’atmosphère glauque tout le monde explose de rire, mais sont-ils conscients que le vaisseau va bientôt s’écraser sur une planète inconnue et hostile, rien n’est plus sûr.

Sur le passage aguicheur de la belle, les passants sont en émois et ne peuvent s’empêcher de lâcher des salutations accompagnées de bribes, à peine perceptibles pour les oreilles de la demoiselle, « c’est la femme de… ». Fière d’être connue et reconnue comme telle, elle se déplace avec un déhanché torride, mais naturel, vers le marchand de légumes. Ce dernier lui conseille succinctement les meilleurs fruits de l’étalage afin de concocter un breuvage multivitaminé. La jeune femme habituée à débattre des bienfaits de la nutrition et du retour tardif de son homme avec lui connaît très bien son affaire. Avec éloquence, elle se targue avec bienséance du retour imminent de son « héros » … le marchand n’est pas dupe et lui offre les achats du jour avec une grandeur d’âme non dissimulée. Le panier rempli de victuailles, elle rebrousse chemin vers son petit, mais coquet, nid d’amour en sifflotant gaiement.


Dans l’espace, le vaisseau subit encore les attaques dévastatrices ennemies, puis plus rien… Le bâtiment est attiré inexorablement vers une planète sombre, de couleur rougeâtre et noire. L’attraction de l’astre conjuguée à la vitesse du « Enterprise » colle avec force les célèbres PUDUC contre les parois. Cette fois impossible de bouger, même parler est devenu irréalisable. Si l’accélération continue, tous les membres du groupe périrons dans d’atroces souffrances. À l’intérieur, POLO murmure une prière en pleurant.

dimanche 5 octobre 2008

FESTIVAL DE CANNES


CE JOUR VIENDRA… ACTE 6 (vu par One fan)

Partie 1




Une ville futuriste avec des voitures silencieuses, elles volent à 30 mètres au dessus du sol et ne dérange même pas ce vieil homme assis sur son banc. Ulrich, c’est son nom, dernier témoin privilégié d’une époque où le véritable honneur a pris naissance dans les larmes et le sang… Cet homme abîmé par les saisons, c’est moi…
Le paysage paisible et les pigeons auxquels je donne des graines me rendent heureux d’avoir la forme pour mes 167 ans. Nous devons ce bonheur de vivre en paix, aux célèbres PUDUC… le simple fait d’y penser m’oblige à me lever et à observer 3 minutes de silence avec le salut traditionnel… Des enfants passent en jouant, les tee-shirts qu’ils portent sont à l’effigie des célèbres chevaliers, une larme coule le long de ma joue, c’était le bon vieux temps. Bon c’est pas tout ça, mais je dois encore faire mes 10 kilomètres de jogging… aller, c’est parti !





Une bataille fait rage quelque part dans une lointaine galaxie et le vide sidéral n’arrive pas à étouffer les bruits sordides causés par les multiples attaques contre le vaisseau abritant nos célèbres amis. Protégé par un bouclier magnétique, le « Enterprise » est littéralement bombardé de rayons laser venus de nulle part et partout à la fois. À l’intérieur, les PUDUC s’accrochent à la seule chose pouvant encore les aider, l’espoir. Mourir ne leur fait pas peur, mais cette situation les frustre au plus haut point. Dans un hurlement terrible, L’VALET enfonce un peu plus le clou, se sentant lésé par les difficiles conditions, il se met à tout casser. TONTON lève rageusement le bras et un signe distinctif de la main en direction de Maître LARRY oblige celui-ci à intervenir. Dans cet état avancé de colère, seul Maître LARRY peut intercepter un PUDUC devenu incontrôlable. Ce qu’il fait avec aisance et bien sûr bienveillance et sa technique restera secrete pour des raisons de sécurité. À l’extérieur, les attaques se multiplient contre le vaisseau…


Le chant du coq réveille un corps enlacé dans des draps de coton. Les rayons du soleil se propagent au travers d’un volet partiellement fermé, n’éclairant que très peu la pièce. C’est une chambre particulièrement petite, mais décorée avec goût. Après quelques minutes le corps se révèle être celui d’une femme… une très jolie femme, peut-être même trop. Le gracieux corps se lève difficilement et se dirige vers un « coin d’eau ». La jeune femme enlève avec une grâce innée sa chemise de nuit, la dépose sur une chaise puis commence son interminable toilette. Pourquoi, je ne sais pas, mais sa peau doit certainement et naturellement sentir la noisette. Sa nudité immaculée laisse apparaître des fesses et des seins à la volupté tentatrice. Aucun défaut ne vient perturber la perfection faite femme. La vision virginale de la jeune diablesse est presque envoûtante, un bonheur pour les uns, mais un supplice pour les autres.


Elle plie délicatement les genoux, arc-boute le bas de son dos et pose ses fesses généreuses sur le bord de la chaise. Prise dans le tourbillon du ralenti, elle secoue la tête, dévoilant ainsi une longue et douce chevelure brune. Un gros peigne vient maintenant retenir maladroitement ses cheveux qui tombent, mèche après mèche, sur son petit visage d’ange. Sublimée par la lumière peu diffuse d’une unique ampoule, elle écarte ses jambes puis enfile délicatement un gant de bain et parcourt avec légèreté son anatomie jusqu’à… pour les âmes sensibles, il est préférable d’en rester là...